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boots ugg pas cher Le spectre de labstention guett

 
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Post boots ugg pas cher Le spectre de labstention guett
Dans ce contexte, la progression de l'abstention représente bien une hypothèse rationnelle, que les acteurs politiques et les électeurs ont moins d'un mois pour [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]boots ugg pas cher[/url] éventuellement .
Mais, si l'abstention reste sociologiquement de gauche, elle peut être, selon la conjoncture, politiquement de droite. Ainsi, les défaites de l' lors de tous les scrutins qui se sont succédé depuis 2007 relèvent-elles certainement d'une démobilisation particulièrement marquée au sein du conglomérat électoral qui avait assuré la victoire électorale de .
L'enjeu est ici indissociablement sociologique et politique.
Céline Braconnier, ma?tre de conférences en politiques à l'université de Cergy-Pontoise ;
, professeur de sciences politiques à l'université Montpellier-I.
Ils sont coauteurs de "La Démocratie de l'abstention" (Gallimard, 2007)
La certitude, attestée par les présidentielles de 2002 et 2007, tient dans le fait que le basculement dans le non-vote de larges pans de la population n'est pas irrémédiable. L'abstention contemporaine [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]ugg pas cher[/url] se nourrit davantage de la généralisation d'une participation électorale intermittente que de la rupture d'une fraction de la avec l'acte de vote. Plus de trois décennies d'alternance droite/gauche systématique, porteuses d'un fort désenchantement démocratique, ainsi que tout le scepticisme qui s'exprime quant à la capacité du à améliorer la vie n'ont pas conduit à une sortie radicale de la civilisation électorale.
Ces moindres prédispositions au vote traduisent des inégalités sociodémographiques de compétence et donc d'intérêt pour la politique spécialisée qui ont longtemps été compensées par la présence d'un "mouvement ouvrier de masse". Son objectif était de par le nombre la faiblesse des ressources individuelles, mais aussi de la mobilisation civique et d' des missions éducatives, en premier lieu politiques (la fameuse élévation du "niveau de conscience"). Jusqu'aux années 1970, les quartiers populaires des grands ensembles ont ainsi voté dans les mêmes proportions que le reste du pays en raison de la présence du et de la myriade d'associations qu'il contr?lait.
Dans ce type de contexte de haute intensité, même ceux qui ne suivent pas directement la campagne sont alors affectés, sous l'effet de dynamiques d'entra?nement alimentées par les plus politisés de leurs proches, à la maison ou au travail. Car, en l'absence d'encadrement partisan, la constitue bien aujourd'hui la cellule de base du dispositif de mobilisation électorale.
Difficile, en effet, de ne pas que si les sont, à ce point, absentes de la campagne présidentielle, c'est avant tout en raison du très faible taux de mobilisation électorale de quartiers qui concentrent les populations étrangères, beaucoup de jeunes de moins de 18 ans, d'adultes non inscrits sur les listes et, enfin, d'abstentionnistes.
L'on comprend, dès lors, que le se soit fixé l'objectif de à cinq millions de portes, situées en priorité dans des quartiers de grands ensembles. Si l'élection devait être serrée - sur le modèle de 1974 -, une mobilisation citoyenne d'une [url=http://www.mnfruit.com/louboutinpascher.php]louboutin[/url] telle ampleur pourrait les centaines de milliers de voix susceptibles de le scrutin.
Ces éléments permettent de une certitude et de une interrogation.
Une fois cette certitude énoncée, la question qui se pose concerne l' de l'élection présidentielle : ce scrutin parachèvera-t-il le basculement dans le cycle de basse mobilisation ouvert en 1988 ? Si l'abstention devait dépasser à chacun des deux tours 25 %, il en résulterait que même le scrutin roi est concerné par cette tendance à la désaffection des urnes. A l'inverse, si l'abstention devait se aux alentours de 20 %, il se confirmerait que l'élection présidentielle est épargnée et reste donc bien le seul moment de mobilisation électorale majeure au sein de notre système politique.
Le surcro?t d'abstention que l'on enregistre, depuis, au sein de [url=http://www.speakeasy.jp/sebbs/index.cgi]tiffany outlet Triple saut [/url] ces territoires est d'abord une conséquence du démantèlement de ces structures partisanes qui opéraient comme des instances efficaces de socialisation politique et de mobilisation électorale.
Dans cette perspective, les partis de gauche souffrent d'un désavantage concurrentiel : leur électorat est, en moyenne, plus jeune que celui de la droite, donc plus enclin à l'abstention. De même, les quartiers [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] où la gauche enregistre ses meilleurs résultats - les cités de banlieue - sont aussi ceux où les abstentionnistes sont les plus fortes.
Aujourd'hui encore, les abstentionnistes constants représentent moins de 10 % des inscrits, auxquels il convient d' environ 6 % de non-inscrits. Une grande partie des électeurs méfiants ou désabusés demeurent donc, à ce [url=http://beam.opal.ne.jp/search/cgi-kban/sunbbs.cgi?mode=form&no=27451&page=1%22]tiffany Rio+20, une étape d[/url] jour, mobilisables.
Sociologique tout [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie pas cher[/url] d'abord. L'abstention ne se [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie[/url] distribue pas au hasard au sein de l'espace . Si [url=http://www.mnfruit.com/abercrombie.php]abercrombie pas cher[/url] les choix politiques sont, peut-être, moins qu'hier liés aux catégories socioprofessionnelles, les déterminants sociaux de la participation n'ont, en revanche, jamais été aussi puissants. Les plus jeunes, les moins dipl?més, les plus affectés par le ch?mage, les [url=http://www2s.biglobe.ne.jp/~lethal/i-no/cgi-bin/joyful/joyful.cgi]jordan pas cher SLAVE PRINT –[/url] plus précaires des salariés constituent ainsi les catégories d'électeurs les plus abstentionnistes : jusqu'à 35 points de participation les séparent, par exemple, des catégories les plus participationnistes lors d'un scrutin de moyenne intensité tel que les municipales de 2008.
Ce dernier point permet de combien la participation électorale représente un enjeu déterminant dans la production des rapports de forces politiques. La France découvre après les Etats-Unis qu'une élection se gagne d'abord dans la capacité à la mobilisation vers les urnes des milieux et des groupes potentiellement les plus favorables.
Dès que l'abstention progresse, les couches moyennes-supérieures et les personnes ?gées se retrouvent ainsi surreprésentées dans les urnes. Parce qu'ils rassemblent des catégories de la population qui cumulent toutes ces caractéristiques - quartiers jeunes, moins dipl?més, plus affectés par le ch?mage que le reste du pays -, les quartiers [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich[/url] populaires des grands ensembles sont aussi ceux où les taux d'abstention sont le plus élevés ; à l'exception notable de la présidentielle 2007 où ils s'étaient massivement mobilisés en faveur de la gauche.
Sous tous ces rapports, la campagne actuelle présente des caractéristiques qui, [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany outlet[/url] à ce jour, ne sont pas les plus propices à le record historique de participation de 2007. Nicolas Sarkozy, qui fut un candidat particulièrement mobilisateur en 2007, le sera sans doute moins cette année. para?t délibérément choisi de ne pas se présenter en homme de "la rupture" de manière à ne pas de trop [url=http://www.mnfruit.com/abercrombie.php]abercrombie[/url] grandes espérances. Le décor même de la campagne, avec la crise en arrière-plan, entretient un certain désenchantement démocratique en réduisant encore l'espoir que l'alternance soit porteuse d'une réelle alternative politique.
Pour les effets de cette ghetto?sation électorale, un exemple suffit : le 21 avril 2002, dans une cité ordinaire de 1 400 habitants comme les Cosmonautes, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), seuls 291 électeurs s'étaient [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister france[/url] rendus aux urnes. C'est aussi dans de tels chiffres que réside l'explication de l'élimination de au premier tour du scrutin.
Cette démobilisation a principalement touché les segments les plus populaires de ce conglomérat. Pour le président-candidat également, les chances de victoire se jouent donc dans sa capacité à remobiliser ceux qui l'ont abandonné pour se vers le FN, mais aussi - on l'oublie trop souvent - pour dans le retrait abstentionniste.
Elle aurait sans doute également pour effet, en maintenant dans le vote des catégories de la population enclines à à l'écart, d' les candidats et les partis à répondre davantage, dans leurs programmes, aux préoccupations des plus jeunes et des plus précaires que leur éloignement des urnes rend électoralement moins "rentables".
Mais, lors du premier tour de 2002, l'abstention se situe pour la première fois aux alentours de 30 %. Certes, les trois tours de scrutin présidentiel qui suivent sont caractérisés par des niveaux très élevés de participation : jusqu'à 84 % en 2007, un sommet historique. Tous les records d'abstention seront néanmoins pulvérisés lors des élections qui suivront : aux de 2008, aux européennes de 2009, aux régionales de 2010 et, enfin, aux cantonales de 2011. La présidentielle de 2007 n'aura donc pas été le signe annon?ant l'ouverture d'un nouveau cycle de remobilisation électorale.
Quoi qu'il en soit, le second tour de 2002 et les deux tours de 2007 démontrent que seules des campagnes de très forte intensité parviennent [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] encore à se déplacer vers les urnes ceux qui s'en tiennent habituellement à distance. C'est l'un des grands enseignements de la dernière décennie : plus encore que par le passé, la mobilisation des électeurs est dépendante de l'intensité des campagnes, c'est-à-dire du niveau d'exposition médiatique auquel sont soumis les citoyens, de la capacité des candidats à l'espoir ou à le rejet, de la visibilité des enjeux, de la dramatisation que les acteurs politiques et médiatiques parviennent à dans la scénarisation de la campagne.
de cette date, tous les scrutins ont été affectés par une progression d'environ 10 points de l'abstention à laquelle ne semble échapper que l'élection présidentielle.


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