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Le délégué Afrique du PS ayant été aux c?tés de M. Gbagbo au moment de la victoire électorale, et très souvent dans le champ des caméras, Lionel Jospin a fait que, tout en approuvant cette solidarité agissante, il ne fallait pas que M. Labertit passe pour ? le blanc ? du nouveau président ivoirien. Le premier ministre s'est aussi employé à étouffer dans l'oeuf, en concertation avec le président de la République, une querelle naissante franco-fran?aise, entre le PS et le RPR, sur la légitimité du à Abidjan.
Depuis, il n'est plus question d'une commission d' de l'ONU sur [url=http://cgi.ebay.co.uk/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&rd=1&item=350246435893&ssPageName=STRK:MESE:IT]barbour france paris Laurence[/url] les violences postélectorales en C?te d'Ivoire, qui ont fait, fin octobre, près de deux cents victimes. M. Brahimi ne se rendra à Abidjan que le 12 décembre, surlendemain des législatives-tests. A moins que [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] celles-ci ne fassent rena?tre la contestation, le de Laurent Gbagbo sera dès lors pleinement reconnu par la communauté internationale. D'autant plus que Washington a mis une sourdine à ses critiques et que Londres laisse les mains libres à la France en C?te d'Ivoire, en échange d'un appui réciproque pour son expédition militaire en Sierra Leone.
Kofi Annan ayant, lui aussi, réclamé une nouvelle présidentielle, son envoyé spécial, Lakhdar Brahimi, a été ? briefé ? au Quai d'Orsay, le 8 novembre.
Il est facile de la modernisation, à peine débutée, des rapports franco-africains. Mais c'est l'histoire par le petit bout de la lorgnette.
Le gouvernement fran?ais vient-il au secours [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] du [url=http://www.diecastlinks.co.uk]hollister outlet[/url] ? camarade ? Laurent Gbagbo, dont le Front patriotique ivoirien (FPI) est depuis 1991 membre de l'Internationale socialiste ? Ou s'engage-t-il pour la C?te [url=http://www.burnabystorage.com/barbour.php]barbour milano outlet[/url] d'Ivoire, pays-clé de l'Afrique de l'Ouest dont l'implosion condamnerait toute la région et, par la même occasion, la zone franc ? L'un n'exclut pas l'autre. Il est indubitable que l'alerte a été plus chaude à Paris en raison de la vigilance militante du PS et, notamment, de son délégué à l'Afrique, Guy Labertit, ami de longue date de M. Gbagbo, qu'il avait logé chez lui du temps où ? l'opposant historique ? au président Félix Houphou?t-Boigny vivait en exil en France. Plus tard, une fois le FPI légalisé en C?te d'Ivoire, ? Laurent ? est souvent repassé par Paris, où il s'est longuement entretenu, en 1995 et en 1997, avec Lionel Jospin.
REFUS D'ING?RENCE
Quand, en [url=http://www.dearilievi.it]moncler outlet[/url] juin 1997, Brazzaville s'est embrasée, le tout nouveau premier [url=http://www.corsodiesperanto.it/moncleroutlet/]moncler outlet[/url] ministre socialiste à Paris n'avait qu'un seul souci : évacuer au plus vite l'ancienne capitale de la France libre, ne pas s'y piéger par Jacques Chirac. L'automne de la même année, la base de Bouar, à l'intérieur du , puis, au printemps 1998, celle de Bangui, ont été fermées. Le nombre des soldats ? pré-positionnés ? sur le continent a été ramené, depuis, de huit mille à six mille cent cinquante. Celui des coopérants militaires, jadis près de quatre [url=http://www.villazuki.it]woolrich sito ufficiale[/url] mille, dépasse aujourd'hui à peine deux cents. En mars dernier, le régime socialiste au , à bout de souffle, a été défait dans les urnes. Le refus d'ingérence du gouvernement fran?ais, f?t-ce au profit de ? camarades ? au en Afrique, a alors apporté la preuve qu' en Afrique aussi l'alternance est source de relégitimation de l'Etat.
Et la ? nouvelle politique africaine ? ? Pour apprécier [url=http://www.burnabystorage.com/barbour.php]barbour italia[/url] le pas qui vient d'être franchi par Matignon, il suffit de la dernière mouture, datée du mois d'avril, de la ? note de fond ? diffusée sur le site Internet du ministère de la coopération. Tout y est hymne à la non-ingérence et à la multilatéralisation, la ? fidélité aux partenaires traditionnels, notamment francophones ?, se conciliant sans heurts avec ? l'ouverture progressive vers les pays lusophones, hispanophones et anglophones d'Afrique ?. Haro sur les ? zones exclusives ?, ces chasses gardées d'un autre ?ge auxquelles a mis fin, de fa?on symbolique, le conjoint en mars 1999 d'Hubert Védrine et de son homologue britannique, Robert Cook, au et en C?te d'Ivoire. Or depuis, dans l'entente cordiale, Londres maintient six cents parachutistes en Sierra Leone, tandis que Paris plonge les mains dans le cambouis ivoirien.
En C?te d'Ivoire, il ne suffira pas de s' d'. Pour la crise politique, économique et identitaire du pays phare de l'Afrique de l'Ouest, qui représente à lui seul la moitié [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] de la masse [url=http://www.nsl.co.jp/jinzai/postmail.cgi]woolrich sito ufficiale La ma[/url] monétaire de la zone franc et compte sur son territoire au moins trois millions d'immigrés des Etats voisins, il faudra s' massivement. Or un monde a disparu et l'autre est à peine advenu. Celui, néo-colonial, des cinquante mille expatriés fran?ais qui, jusqu'à la fin des années 80, firent ? la machine ? en C?te d'Ivoire, ? la vitrine de la France ?, appartient au passé. La ? Fran?afrique ?, le continent fusionnel imaginé par Houphou?t-Boigny, est morte. Mais l'Afrique démocratique, dotée d'institutions transcendant le ? relationnel ? des liens d'antan, est tout juste naissante. En pleine dérive des continents, alors qu'un mouvement tectonique n'a de cesse d'éloigner l'Afrique de l', la France, qui plus est affaiblie par la cohabitation, prétend b?tir un pont vers Abidjan.
Certes, ce n'est plus la politique des réseaux et du 2e REP (régiment étranger parachutiste) qu'abhorre Lionel Jospin. Mais, quand il s'est agi d' la rencontre, le 13 novembre, entre le général Gue? et le président Gbagbo, ce sont le général Germanos et l'avocat Robert Bourgi qui ont servi d'intermédiaires dans les coulisses. L'un, inspecteur général des ées fran?aises, est un ? frère d'armes ? de Robert Gue?, saint-cyrien comme lui. L'autre, naguère enseignant à l'université d'Abidjan, où il connut Laurent Gbagbo, est le missi dominici par excellence du ? village franco-africain ?, ancien chargé de mission du ministre de la coopération Michel Aurillac, puis factotum de Jacques Foccart, le ? M. Afrique ? du gaullisme, mort en mai 1997.
La mobilisation pour la C?te d'Ivoire est exceptionnelle. Une [url=http://www.thehygienerevolution.com/hollister.php]hollister france[/url] fois passé le cap des législatives du 10 décembre, qui ont valeur de test pour les intentions démocratiques du nouveau , quelque 800 millions de francs seront décaissés pour à Abidjan d'éponger ses arriérés de dettes, qui bloquent actuellement l'octroi de nouveaux , notamment par l'Agence fran?aise de développement et la Banque mondiale. C'est un geste sans précédent depuis qu'Edouard Balladur, alors premier ministre, a édicté comme règle, en mars 1993, que les pays africains bénéficiaires de l'aide bilatérale devaient, au préalable, se en règle avec le FMI et la Banque mondiale. En consentant à la C?te d'Ivoire des [url=http://www.skoda-witzke.de/woolrichoutlet.php]woolrich outlet[/url] fonds d' avant le passage devant les institutions financières internationales, Paris commet une première hérésie par rapport à ce qui était, jusque-là, l'irréfragable ? doctrine d'Abidjan ?...
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Avant même le 10 décembre, la fran?aise aura déjà tout entrepris pour la querelle de légitimité née des conditions d'accession au de Laurent Gbagbo. Régulièrement élu, mais à l'issue d'un scrutin tronqué dont avaient été écartés tous les autres opposants de poids au général-président [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] Gue?, notamment l'ancien premier ministre Alassane Ouattara, le nouveau chef d'Etat a d? face à la revendication d'une nouvelle présidentielle, sans exclusive cette fois. Le refus de Laurent Gbagbo a été expliqué par Paris aux ? partenaires ? africains et occidentaux, aux dirigeants de ses anciennes colonies sur le continent mais aussi au , à [url=http://www13.plala.or.jp/white_roots/gwbbs/gwbbs.cgi]louboutin pas cher Trois pers[/url] l'Afrique du Sud, à l' et aux Nations unies.
prend des risques en . ? Il faut la ? : le mot d'ordre de Matignon est relayé, comme il se doit, au Quai d'Orsay, au Trésor, à la et à la coopération. Jamais, depuis mai 1995, les socialistes ne s'étaient engagés de la sorte pour un pays africain. Est-ce l'épreuve du feu d'une ? nouvelle africaine ? ?

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