moncler De Carignon à Sarkozy, itinéraire

Les deux élus ont d? ensuite dans des circonstances parfois houleuses. M. Avrillier s'enorgueillit par exemple d' agi contre M. Destot en ferraillant pour la municipalisation de la régie de l'eau. Soit "90 millions d'euros d'économies sur dix ans pour les contribuables", explique-t-il fièrement. "Mais les économies, ?a ne s'inaugure pas", [url=http://www.moncleroutletosterblade.com]moncler[/url] ajoute-t-il, ironique, en référence au stade de de la ville, dont il a combattu en vain la construction très co?teuse décidée par les socialistes.
Aujourd'hui, M. Avrillier n'a plus de mandats. Maire adjoint honoraire de la ville de Grenoble, il partage son temps entre les multiples recours menés tous azimuts et la formation [url=http://www.jeremyparendt.com/jimmy-choo.php]jimmy choo paris[/url] d'élus. La première activité l'excite toujours, bien que ses enfants [url=http://www.mnfruit.com/louboutinpascher.php]louboutin[/url] se plaignent parfois contre la quantité de documents qu'il stocke. Il vient par exemple de s' à nouveau à la CNCCFP dans le cadre des affaires Karachi et Kadhafi. L'occasion pour lui de à l'instance que "les détentions et usages par des candidats à l'élection présidentielle de contributions directes ou indirectes en provenance d'un Etat étranger ou d'une personne morale de droit étranger sont soumis" à son contr?le.
Parmi les sondages, des questions sur , ou les élus écologistes. "Une ivresse sondagière", selon M. Avrillier, pour qui certaines études relèvent "du financement par une personne morale (l'Elysée) de la campagne électorale de ". Un délit puni par le code électoral qu'il [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie soldes[/url] a signalé à la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP).
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Philippe Descamps, auteur avec M. Avrillier du "système Carignon", se souvient d'un homme à l'opiniatreté sans faille, qui a forcé la presse et la justice à l'enquête. "Il faisait des conférences de presse, avec à chaque fois des révélations. Lors de la seconde, il a l?ché que la Lyonnaise des eaux avait renfloué les journaux électoraux de Carignon. Il mettait sur la voie des journalistes qui voulaient s'en la peine." Ce fut le déclenchement de l'affaire. Comme pour les sondages de l'Elysée, M. Avrillier accumule des preuves en réclamant des documents, ici au tribunal de commerce, là à la chambre de commerce et d' ou au tribunal administratif. De recours en recours, de courrier en courrier, il décortique, analyse, schématise et offre la photographie de ce qu'il appelle "un système corruptif".
Principale cible de l'entêtement procédural de M. Avrillier, Alain Carignon ne dit pas autre chose. Au Monde.fr, il explique calmement que M. Avrillier "n'est pas un personnage positif". "C'est un spécialiste du détournement d'attention, dont la posture [url=http://cgi.www5f.biglobe.ne.jp/~katsuki/yybbs/yybbs.cgi]barbour france paris Branded [/url] n'exclut pas l'ambition personnelle", dit-il en référence à la candidature manquée de M. Avrillier aux élections sénatoriales de septembre 2011.
Car ici à Grenoble, tout le monde le conna?t comme "le tombeur d'". Un donné au mitan des années 1990 par le correspondant du Monde d'alors, après que le maire de la ville, ministre de la communication du gouvernement [url=http://www.izumito.com/Cgi-bin/takashima/bbs/joyful/joyful.cgi]jordan pas cher Le cerveau [/url] Balladur, ait été condamné à de la prison ferme pour corruption. La fin d'une saga politico judiciaire initiée par M. Avrillier, bien avant que la justice, en la personne de l'actuel procureur , ne s'en saisisse.

UN ANTI-MANUEL DU BON CORROMPU
En démontant les rouages d'un système clientéliste, M. Avrillier s'est attiré bon nombre d'ennuis. Menacé de mort à de nombreuses reprises, approché par une grande banque soucieuse de lui de menus avantages, mis sur écoutes par des commanditaires qui n'ont toujours pas été identifiés, il y gagnera finalement l'alternance dans la capitale des Alpes et la participation au local comme maire-adjoint [url=http://www.moncleroutletosterblade.com]moncler outlet[/url] chargé du en 1995. "Sans lui, [l'actuel maire PS de Grenoble] n'aurait jamais été elu", explique le journaliste.
A droite, on ne tarit pas de critiques sur celui qu'on présente, moqueur, comme un "chevalier blanc". s'étonne ainsi que "M. Avrillier débusque des informations sur le fonctionnement de l'Elysée à Paris, tandis que lui et ses amis sont solidaires de l'opacité qui règne au conseil général", présidé par le socialiste André Vallini. La publication récente par le site Atlantico d'un rapport d'expertise judiciaire mettant en cause la gestion de la société Corys dans les années 1990 par M. Destot et Mme Fioraso, aujourd'hui ministre de l' et de la recherche, est aussi l'occasion pour l'opposition de que "Raymond Avrillier était lui-même adjoint au maire de Michel Destot [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie pas cher[/url] au moment où la société en faillite, dont le même Michel [url=http://www.jeremyparendt.com/Barbour-Paris.php]barbour france paris[/url] Destot était le PDG, se voyait reprise par une filiale de la Lyonnaise des eaux". Une manière pour la droite de l'indignation sélective du militant.
Parfois, ces recours sont co?teux, ainsi le pourvoi en cassation de la Direction centrale du Renseignement intérieur (DCRI), qui [url=http://www.teatrodeoro.com/hollisterde.php]hollister deutschland[/url] a refusé de lui sa fiche personnelle, lui co?tera plus de 3 000 euros de frais d'avocats. "J'ai perdu beaucoup d'argent avec ces affaires", reconna?t celui qui touche aujourd'hui une retraite de 1 800 euros. Mais de Carignon à la fermeture du réacteur Superphénix, à laquelle il a contribué en réclamant le rapport d'incident auprès de l'autorité de s?reté , M. Avrillier préfère les résultats de ces combats. Même si, l?che-t-il quelque peu amer, "dans ces affaires, les successeurs reprennent vite les pantoufles de leurs prédécesseurs".
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Dépourvu de formation judiciaire, cet ancien ingénieur d'étude s'est forgé une expertise au fil de ses années de lutte, commencée avec les comités d'action issus de mai 1968. Il dispense aujourd'hui des formations sur les publics locaux à de nombreux élus. "La transmission, c'est très important", note-t-il. Certains, d'ailleurs, ont déjà levé des lièvres, sur des histoires de double rémunération notamment. Et d' avec force détails pourquoi chaque représentant devrait obligatoirement une formation sur ces sujets lors de sa prise de fonction. "D'ailleurs, songe-t-il, je souhaiterai écrire un guide de la corruption pour prémunir les élus d'éventuelles dérives permises par notre démocratie très latine, peu délibérative et où le chef occupe [url=http://www.jeremyparendt.com/Hollister-b5.php]hollister[/url] une grande place." Une sorte d'anti-manuel du bon corrompu. Et à ceux qui jusque dans son propre camp ont pu l' d'intégrisme, M. Avrillier répond : "Oui, je suis fou, mais moi au moins, je le sais."
"C'est en fait un rapport de la cour des comptes publié en mai 2009 qui m'a interpellé", raconte-t-il au Monde.fr. La juridiction financière s'interrogeait alors sur le contrat "succint" et "exorbitant" passé, sans appel d'offres, entre l'Elysée et la société Publifact. "Après ce rapport, les parlementaires n'ont pas bougé. Les socialistes ont demandé la création d'une commission d', sachant pertinemment que la plainte déposée par l'association Anticor à ce sujet empêcherait sa mise en place." "Pourtant, rappelle-t-il, j'ai agi comme n'importe quel citoyen aurait pu le . Un citoyen ouvrier", précise-t-il [url=http://www.wfsjzglz.cn/guestbook.asp]abercrombi[/url] en souriant, comme pour l'ingratitude [url=http://www.mnfruit.com/louboutinpascher.php]louboutin pas cher[/url] de la t?che.
En s'appuyant sur la loi du 17 juillet 1978 permettant l'accès aux documents administratifs et après obtenu l'appui de la commission d'accès aux documents administratifs (CADA), ce Savoyard de 64 ans a saisi le tribunal administratif de Paris. Le 17 février dernier, après trois années de procédures, la justice tranchait : l'Elysée avait un mois pour contrats, études et factures. "Mi avril, j'ai re?u un appel de M. Trichet, directeur du service financier de l'Elysée. Il m'informait que les premiers cartons, volumineux, allaient m'être envoyés." Une nouvelle victoire pour la transparence de la vie publique à au crédit de M. Avrillier, qui n'en est pas à son coup d'essai.
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Après trois ans de recours devant la administrative, la présidence a été contrainte de , au moins en partie, le sur les études d'opinion commandées ces cinq dernières [url=http://www.lcdmo.com/hollister.php]hollister france[/url] années en envoyant à M. Avrillier les factures de Publifact, l'entreprise du de , Patrick Buisson, et de la structure Giacometti Peron, de Pierre Giacometti, un autre de l'ancien chef de l'Etat.
secret. Mais une partie de leur contenu, lui, est public, depuis que l'ancien élu écologiste a révélé, le 24 mai, que l'Elysée avait commandé pour 9,4 millions d'euros de sondages entre 2007 et 2012.
"Aujourd'hui, il veut créer un débat pour si Valéry Giscard-d'Estaing avait le droit de se publiquement pour la candidature de Nicolas Sarkozy en tant que membre du Conseil constitutionnel. Il y a quand même des sujets d'une toute autre importance !", ajoute le membre de la nouvelle association des Sarkozy. Quand on l'interroge sur Le système Carignon, l'ouvrage qui contribua à sa chute, l'ancien ministre assure qu'il ne l'a jamais lu, et déplore : "Malheureusement, il n'écrira jamais la suite sur la gestion socialiste."

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