qlklege041
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tiffany outlet Les parias, nouveaux héros de cin |
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at Sea est un ovni signé d'un artiste expérimental anglais né en 1972, , qui aime [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany outlet[/url] à [url=http://www.mnfruit.com/doudounemoncler.php]moncler[/url] se dans les marges de la société, une caméra 16 millimètres au poing. Il livre ici le portrait en noir et blanc d'un ermite sans ?ge, retiré dans les profondeurs d'une nature sans nom. On ne saura [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie[/url] de la vie de cet homme étrange que ce que le cinéaste nous en montre : une litanie de gestes quotidiens confinant au rituel, un affairement sans destination, une accumulation d'objets dépourvus de fonction, un insondable accord climatique avec la nature qui l'environne et les saisons qui passent, quelques photographies [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] qui disent la [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/]abercrombie pas cher[/url] rupture, irrévocable, avec un monde socialisé et familial ancien.
Le plus impressionnant de tous, et assurément celui qu'il faudrait cette année si l'on devait n'en qu'un, est Five Broken Cameras. Le film est cosigné par un Palestinien du village cis[url=http://www.mnfruit.com/airjordan.php]jordan[/url]ien de Bil'in, Emad Burnat, et un pacifiste israélien, Guy Davidi. Ils se sont rencontrés dans leur lutte commune contre l'implantation du mur de séparation israélien en plein milieu du village. Champs d'oliviers détruits, avancée des colonies israéliennes, restriction des dé : la ruine et l'expropriation menacent.
En butte aux tracasseries des autorités, survivant au jour le jour, réparant à l'occasion quelques bateaux dont on ne voit jamais les propriétaires, ce vagabond nautique n'a en réalité d'autre lien avec le monde que celui qu'il entretient, dans une infinie tendresse, avec ses chiens. Et plus particulièrement avec sa chienne blanche Soleil, dont un plan final crépusculaire nous montre la portée en même temps qu'il annonce l'imminente disparition de son ma?tre.
En dépit de leur divergence, Two Years at Sea et Children [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany[/url] of Soleil évoquent bel et bien une société où l'homme, de gré ou de force, s'efface dans l'indifférence.
La figure du paria peut aussi bien désigner des communautés, des peuples. Elle prend alors un tour plus expressément . Plusieurs films en témoignent au Réel, parmi lesquels Le?ons de guerre, du Mexicain Juan Manuel Sepulveda, qui chronique l'exil montagnard des populations indigènes ixil et quiché consécutif aux exactions ségrégationnistes de l' guatémaltèque, ou encore Le Camp, du édéric de Hasque, qui évoque de manière très sensible la reconstitution de fortune d'une vie de village par des réfugiés togolais au Bénin.
Qu'est-ce qui rend si fort le film [url=http://www.njcj-edu.com/wygkcn_GuestBook.asp]abercrombi[/url] qui en résulte, s'agissant d'une situation à ce point connue et médiatisée ? Des choses très simples. La durée, la prise sur le vif, l'usure infernale de [url=http://www.mnfruit.com/airjordan.php]jordan[/url] la répression, la résonance intime du tournage, l'absence de rhétorique idéologique. Burnat montre, il ne démontre pas. Cela suffit à lui l'empathie du spectateur, qui éprouve par son regard ce qu'il se contentait de .
Ces films sont le signe de la précarité et de la cruauté grandissantes [url=http://www.jordanpascherofficiele.com]air jordan pas cher[/url] de notre époque. Il n'est pas surprenant d'en découvrir de semblables à Cinéma du réel, la plus importante manifestation consacrée au genre documentaire en France, état des lieux d'une création en même temps que du monde dont elle témoigne. On verra, jusqu'au 3 avril au Pompidou, à quel point l'une et l'autre s'affolent dans cette 34e édition.
A priori, le silence sépulcral de cet homme et la forte esthétisation de ce film sont aux antipodes de Children of Soleil, le premier long métrage du Okutani. Son personnage, quant à lui très disert et peu avare d'imprécations, est un vieil homme japonais qui vit depuis quarante ans dans l'estuaire du fleuve Tamagawa, à Tokyo, sur un bateau épave qu'il partage avec ses chiens.
. La précarité, davantage qu'un choix délibéré, a confiné ces marginaux dans des réduits insoup?onnés, où ils purgent leur peine d'esseulement et d'invisibilité.
La fiction parfois s'en charge (Dans [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] la chambre de Vanda, de , Versailles, de , , de ), mais plus souvent le documentaire. Quelques titres récents, poignants, surréels, inoubliables : L'Homme sans nom (2009), du Bing ; Carcasses (2009), du C?té ; Le (2009) ou Fading (2010), des Fran?ais et .
Le cinéma, pourtant, les y rencontre. Cela donne des films à la beauté étrange, où se joue en dernier ressort, sur les [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] ruines du cinéma militant et de la lutte des classes, la question de la dignité humaine. Par le simple fait de les recadrer, le tire de ces parias quelque chose comme une nouvelle figure héro?que. Irréductible à force de dénuement, hautaine à force d'indifférence, magnifique [url=http://www.hi-ho.ne.jp/cgi-bin/user/toyoura/joyful.cgi]tiffany outlet Roulette Syste[/url] à force de sto?cisme.
Tandis que Bil'in se lance dans une résistance pacifique et juridique acharnée, , citoyen ordinaire, s'improvise cinéaste, [url=http://www.louboumaterialistanyc.com]louboutin[/url] surmonte la souffrance, l'humiliation et la peur [url=http://mmedia.com.my/forum/viewthread.php?tid=114458&extra=page%3D1&frombbs=1]woolrich outlet BlackBerry annonce sa nouvelle gamme de téléphones[/url] en mettant sa caméra entre lui et la violence qui l'entoure. Cela durera six ans, l'entra?nera entre la vie et la mort à l'h?pital et lui co?tera cinq caméras, tour à tour brisées par les balles ou les poings des [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] adversaires.
Cinéma du réel. , place Georges-Pompidou, Paris 4e. Tél. : 01-44-78-45-16. Jusqu'au 3 avril.
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