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Troisième volet de notre enquête dans la Silicon Valley, l'un des centres névralgiques de l'économie high tech mondiale.

La vallée est le lieu de tous les records américains. Celui de la densité de millionnaires mais aussi de précaires de l'industrie du logiciel et de travailleurs immigrés latinos, pauvres et dépourvus de toute couverture sociale.

De notre envoyé spécial.
Palo Alto. Le cour de cette cité, qui recense l'une des plus fortes concentrations d'entreprises high tech de la Silicon Valley, ressemble à une sorte de d'immense village suisse, la haute montagne en moins, les palmiers en plus. Ou plut?t au gros " club house " d'un vaste " garden " de golf au milieu des bois et de la verdure. Tout est impeccable, propre et accueillant. Pas un brin d'herbe ne dépasse. Sur cette planète-là, la pelouse n'est pas tondue, elle est manucurée, expliquent les autochtones. De temps à autre, roule doucement au détour d'une allée impeccable une de ces limousines aux vitres fumées, longue comme un autocar. Le concessionnaire Jaguar du coin se vante dans la presse locale d'avoir établi l'an dernier le record [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] mondial de vente des succursales du groupe de voitures de luxe (pour s'inquiéter, il est vrai, d'un récent recul au premier trimestre). C?té pile, la Silicon Valley, c'est effectivement cette réalité, généralement très médiatisée.
C?té face, le panorama change brusquement : on y découvre un paysage social parmi les plus brutaux des Etats-Unis, où ces lieux opulents en c?toient d'autres qui figurent parmi les poches de pauvreté les plus sordides. La vallée est le lieu de tous les records. Elle détient en particulier celui des vertigineuses disparités sociales qui affectent la société américaine. Sur le highway, en venant de San Francisco, une pub pour la version " on line " d'une grande revue économique annon?ait la couleur : " Capitalisme à hauts degrés d'octane, droit devant " Signé : forbes.com. Accrochez vos ceintures.
La vallée, qui abrite 35 des 50 premières entreprises de l'industrie des semi-conducteurs et des logiciels et détient certainement la [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour[/url] plus grosse densité de millionnaires des ?tats-Unis (voir à ce propos la suite de notre enquête demain), bat aussi tous les records en termes de précarité et de pauvreté au travail. Van Parish, un dirigeant local de la centrale syndical AFL-CIO explique : " Près de 40 % des salariés du comté de Santa Clara (le centre de la vallée) sont des précaires. " " Y compris, ajoute le jeune homme, ceux qui travaillent sur les meilleurs projets des entreprises high-tech. "
Mark O'Connors qui travaille actuellement chez Oracle - une entreprise de banques de données, spécialisée dans l'accès en accéléré aux informations pour les [url=http://www.americatownmovie.com]jordan pas cher[/url] entreprises - est employé par une société d'intérim et court depuis près de dix ans d'un contrat temporaire à l'autre. Plaisantant sur son propre sort, il se définit lui même comme un " software gypsy ", un nomade du logiciel. Compte tenu du co?t élevé de la vie, avec son revenu d'environ 15 000 francs par mois, il vit plut?t chichement. " Je suis un roomate ", dit-il en souriant. Explication : il est obligé d'habiter un appartement en colocation avec d'autres familles, cuisine, la salle de bains en commun. Avec le boom financier et [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler[/url] immobilier de ces dernières années, le prix des loyers a explosé, rendant l'accès à un logement individuel impossible à bon nombre de familles.
Dans la vallée, s'exacerbe un phénomène propre à l'ensemble des ?tats-Unis où l'explosion boursière de ces dernières années nourrit des tendances à l'inflation [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] d'autant plus mal per?ues par les salariés ordinaires que leurs salaires, à eux, stagnent, précisément parce que leur situation s'est précarisée. L'emploi temporaire se répand " bien plus vite et bien plus largement ici que dans tout le reste du pays ", indique une étude réalisée par [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich parka[/url] l'AFL-CIO. À la SVMA (1), l'association patronale des entreprises de la vallée, on théorise de manière très [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] péremptoire cette évolution en invoquant un remplacement induit par les nouvelles technologies " des emplois par des projets et des champs d'activité ". Avec une société qui serait " certes sans emploi mais pas sans travail ".
Être intérimaire, cela signifie ne pas avoir de couverture maladie ou retraite. Ni pour soi-même ni pour ses enfants. Lorrane Zeller, une autre temporaire de la vallée, en sait quelque chose. Cette femme d'une quarantaine d'année, titulaire d'un master de sociologie de l'université d'?tat de San Jose, n'a jamais pu trouver un travail correspondant à ses compétences, étant donné la minceur des débouchés réservés dans le pays aux sciences de l'homme. Elle écume donc, elle aussi, les entreprises en plein boom de la vallée pour y faire généralement du secrétariat ou du traitement de texte. Vivant seule avec sa fille, elle doit dépenser quelque 500 dollars (3 900 francs) par mois pour assurer sa couverture sociale et celle de son enfant. Il y a quelques années, elle a d? néanmoins s'endetter sur le long terme pour financer une lourde opération dentaire que son assurance maladie a refusé de prendre en charge en vertu d'un alinéa du contrat, qui avait totalement échappé à son attention au moment de la signature. " Je me sens citoyenne de seconde zone ", éclate Lorrane Zeller, qui trouve cependant suffisamment d'ironie pour conclure à propos de ses multiples contrats d'intérim : " Ces jobs dans ces entreprises à la culture interne très particulière m'ont au moins permis de satisfaire ma curiosité sociologique... "
L'association PACT (2), une organisation non gouvernementale de San Jose, proche de l'?glise catholique, a fait réaliser une enquête sur la réalité des conditions de vie des habitants de la vallée. 30 % des personnes interrogées déclarent être dépourvues de toute couverture sociale. " Si l'on recense jusqu'à certains cols blancs travaillant pour les compagnies high tech parmi les non-assurés, il est clair que ce sont les ouvriers les moins qualifiés issus de l'immigration hispanique qui sont le plus dramatiquement touchés ", souligne Cathy Sanchez, une des responsables de PACT. Pour ces centaines de milliers de personnes employées dans la maintenance ou les services, la précarité au travail devient synonyme de surexploitation et de conditions de vie sordides.
Retour à Palo Alto. Quartier latino. Le logis des Ortiz est facile à repérer, c'est une maison bleue, la seule du quartier. Toute réminiscence avec la maison de même couleur chantée par Maxime Le Forestier en hommage aux romantiques hippies de San Francisco tout proche, s'arrête au plus tard au seuil du logis : une petite masure de trois pièces aux [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] murs aussi frêles qu'endommagés. Juan et Maria Ortiz sont arrivés il y a quatre ans en Californie avec leur fille, ?gée maintenant de dix-huit ans. Pour pouvoir payer le loyer (1 400 dollars, 11 500 francs par mois), ils partagent la " maison bleue " avec deux autres familles. [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] Arrivés récemment dans les lieux, ils se réjouissent d'avoir " trouvé cette occasion ". Pendant les trois premières années à Palo Alto, les Ortiz habitaient en effet, comme des milliers de familles hispanos ici, un garage vaguement aménagé avec un coin cuisine et une douche. Loyer : 500 dollars (4 000 francs) par mois.
Juan travaille dans une entreprise de maintenance qui officie en ce moment chez Oracle, l'un des mastodontes high tech de la vallée ; Maria dans une agence de nettoyage, qui a un contrat avec Apple. Ils n'ont pas eu trop de difficultés à trouver du travail dans une région où le taux de [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] ch?mage est extrêmement faible. Mais avoir un emploi ne signifie pas pour autant vivre au-dessus du seuil de pauvreté. À eux deux, les Ortiz gagnent environ 15 000 francs par mois, un peu plus quand Juan, la quarantaine largement dépassée, se sent suffisamment costaud pour faire des journées doubles [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] en prenant un second travail, généralement de nuit. " C'est une misère pour vivre ici où tout devient si cher ", soupire Maria.
Comme des dizaines de milliers d'autres immigrés, les Ortiz sont des sans-papiers qui ont franchi jadis clandestinement la frontière mexicaine. Les entreprises saisissent l'aubaine d'une main-d'ouvre en situation ultrafragile pour absorber à moindres frais de réels besoins croissants de recrutement, [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister france[/url] y compris dans les secteurs les moins qualifiés.
Juan s'avère être un " multirécidiviste " du passage clandestin de la frontière. Il est venu ici seul à plusieurs reprises quand il était plus jeune. Jusqu'au jour où les Ortiz en ont eu assez de cette vie faite de longues périodes de séparations et ont décidé de " tenter l'aventure " californienne en famille.
Il y a quelques semaines, Maria Ortiz a eu un malaise. Elle a découvert qu'elle souffrait d'un diabète. Pas d'argent, pas d'assurance maladie. Elle s'est vu proposer un remède avec hospitalisation qui aurait co?té au moins 5 000 dollars (37 000 francs). Elle a donc décidé de ne rien faire.
" Vous comprenez. Nous avons déjà eu beaucoup de mal à payer les analyses et mon court séjour aux urgences de l'h?pital. " " Je fais attention à ce que je mange ", dit Maria en haussant les épaules, le regard perdu.
Bruno Odent
(1) SVMA : Silicon Valley Manufacturers Association, association des industriels de la Silicon Valley.
(2) PACT : People Acting in Community Together, personnes agissant ensemble en communauté.
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