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Selon l'économiste américain, cette troisième révolution, "latérale, favorisera un capitalisme distribué" où chacun sera entrepreneur. Les grandes entreprises y tiendront le r?le de réseau et d'arbitre et les PME seront le moteur du changement. Il en découle que "cette [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] crise est une opportunité à pour développer l'économie circulaire".
Il ne s'agit pas d'un nouveau mantra écolo-boudhiste mais, comme l'explique M. Rifkin, de la seule manière de à la fois la préservation des ressources naturelles et le développement de l'activité économique. "Parce que l'économie circulaire répond mieux aux lois fondamentales de la productivité que les systèmes économiques actuels, et qu'elle tient compte de la valeur temporaire ", précise-t-il.
Jeremy Rifkin tire une conclusion plus systémique des évolutions récentes : "La deuxième révolution industrielle est en train de mourir, affirme-t-il. Il n'y a plus de marge de productivité disponible dans le système actuel et les conditions sont réunies pour la troisième révolution industrielle." Il fait référence à la nécessité de de source d'énergie, la convergence d'une révolution de la communication et d'une révolution technologique.
Chez Renault, l'écoconception a été intégrée dès le début du projet de la Clio, au même que la sécurité, le poids ou l'électronique. "C'est important de se le plus en amont possible pour à co?t zéro, note Adrien Bouteille, chargé de l'écoconception du programme Clio IV. Souvent, le plastique recyclé est plus léger et moins co?teux (de 5 % à 15 % moins cher) mais il faut attention à la qualité de la pièce et à l'approvisionnement en matières recyclées."
Les enjeux de l'économie circulaire sont autant environnementaux qu'économiques. Comme l'explique Maxime Trocmé, responsable environnement et scientifique chez Vinci, "vert ne doit pas avec 20 % plus cher !". Selon une étude menée en 2008 par le p?le écoconception de la chambre de commerce de Saint-Etienne, auprès d'une trentaine d'entreprises qui pratiquent l'écoconception à des degrés divers depuis dix ans ou moins, plus de 90 % d'entre elles "ont noté des améliorations notoires dans leurs comptes d'exploitation", liées à la réduction de consommation de matière première et d'énergie.
Mais le recyclage ne suffira pas à résorber les tensions entre l'environnement et la croissance économique. "Avec une croissance annuelle de la mondiale de matière première supérieure à 2 %, l'effet du recyclage est quasiment insignifiant sur le long terme. Il ne fait que d'une cinquantaine d'années l'épuisement progressif des gisements", indique Fran?ois Grosse, chargé de mission chez .
Depuis 2008, le géant du BTP Vinci a injecté 3 millions d'euros pour créer en partenariat avec ParisTech une chaire d'écoconception, pour la performance des b?timents tout au long de leur cycle de vie. Le béton intègre ainsi de plus en plus de matériaux recyclés, notamment des granulats issus des déchets de démolition.
L'économie circulaire se décrit en sept étapes : l'écoconception, à la conception de produits ou d'organisation en prévision de réutiliser tout ou partie de ses composants ou de démonter le produit ; l'écologie industrielle, dont la ville pionnière de Kalundborg (au ) a donné la première illustration dans les années 1970, en mettant en réseau collectivités et entreprises afin de les ressources et que les déchets des uns deviennent les ressources des autres ; l'économie de fonctionnalité, qui consiste à un usage plut?t qu'un bien - c'est ce que fait Elis, le spécialiste du linge professionnel, dont l'intérêt est devenu "d' la durée de vie des vêtements de travail", explique [url=http://www.getconversational.com]hollister pas cher[/url] le directeur industriel Frédéric Deletombe - ; enfin, le ré du produit en seconde main, la réparation, la réutilisation à des produits démontés et, en septième étape, le recyclage.
le sur la productivité des . Et s' sur la fa?on d' à 100 % le potentiel de vie d'un matériau", estime Romain Lavault, vice-président de Delmia, filiale de Dassault Systèmes.
Beaucoup de grandes entreprises ont intégré cette démarche d'écoconception avec des équipes consacrées à la conception, au marketing et des chercheurs pour l'analyse de cycles de [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] vie. Chez SITA, filiale de , les ingénieurs travaillent étroitement avec les industriels pour améliorer le potentiel "circulaire" de leurs produits.
PREMI?RE ?TAPE, CELLE DE L'?CO-CONCEPTION
Portée depuis plusieurs années par l'initiative de particuliers, d'entrepreneurs, de gouvernements, et même de l', l'économie circulaire a fait ses premiers pas en France aussi.
Les progrès techniques ont certes permis d'améliorer le rendement d'utilisation des ressources, ainsi [url=http://125.93.31.215/samuel_GuestBook.asp]barbour sa[/url] que le recyclage des matières premières utilisées. Les industriels ont beaucoup investi dans la transformation des déchets. La matière première d'occasion, [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] dite "secondaire", est ainsi devenue une ressource : "Une bouteille de champagne est aujourd'hui composée à 95 % de verre recyclé (calcin), et pourrait l'être à 100 %, sans les 5 % de verre indispensable à la couleur qui protège le champagne de la lumière", explique Philippe-Lo?c Jacob, président d'.
LE RECYCLAGE NE SUFFIRA PAS
Les vrais freins [url=http://www.nordicsoccer.net/home.php?mod=space&uid=210116][/url] sont ailleurs : l'ensemble d'une cha?ne de valeurs est une démarche complexe et de long terme, dont l'horizon n'est pas celui de l'entreprise, et qui, pour réussir, doit se avec toutes les parties prenantes. "Les freins sont à la fois techniques, financiers, sociaux et culturels. Prenons le simple exemple de l'acier : la technologie des hauts-fourneaux ne permet pas de l'acier recyclé ! L'économie circulaire repose majoritairement sur les aciéries électriques ", relève Fran?ois Grosse, qui ajoute, à personnel, que "le développement de l'économie circulaire reposera sur les entreprises mais nécessite des politiques publiques".
Le producteur a d'autant plus intérêt à compte de la composition du produit dès sa conception qu'il y a une [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler[/url] incitation financière à la clé. C'est le cas dans les filières à responsabilité élargie du producteur (REP). "Dans ces filières, les prix payés par le producteur pour le recyclage des produits en fin de vie varient en fonction du pourcentage de produits dangereux contenus", explique Peter B?rkey, à la direction de l'environnement de l'OCDE. La France est le pays qui a le plus recours à ce principe de gestion avec une vingtaine de filières REP de différents types, indique l'Ademe.
Mais pourquoi alors ce concept ne fait pas plus florès ? Avec la crise, les professionnels [url=http://www.0202buy.com/forum.php?mod=viewthread&tid=48870&fromuid=793]www.achbanker.com/home.php Quick Cash Advance - Just What A Person Needs To Be A[/url] ont réalisé qu'ils étaient extrêmement vulnérables. "La demande de papier recyclé, par exemple, qui provient principalement de Chine, a fortement chuté avec la crise, indique M. B?rkey. Le prix des matières premières ayant fortement baissé, le marché des matières premières secondaires a perdu de son attrait. La demande s'est effondrée, juste après 2008, même si elle s'est rétablie dès 2010. En revanche, les métaux n'ont pas tellement bougé, car ils présentent d'autres avantages : l'aluminium collecté en fin de vie consomme moins d'énergie que l'aluminium primaire lors de la transformation en un nouveau produit." L'offre de matière secondaire s'est pourtant maintenue.
Emballage, [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] , électronique, de nombreux secteurs se penchent désormais sur la première étape, celle de l'éco-conception. Selon une étude réalisée, en mai 2010, par BWA sur le déploiement en France, 20 % des 75 000 établissements consultés disent mis en place une telle démarche. "Les premiers sont les secteurs touchés par les réglementations ", précise , chargée à l'Ademe de la diffusion de l'écoconception au niveau national.
Il faut donc à une autre étape qu'ont déjà franchie plusieurs pays, comme l' depuis 1994, le dès 2000, dont le taux de matières récupérées a augmenté de 41 %, et même la en 2008. Place donc à l'économie circulaire.
A l', la recherche devrait d' plus loin : "Pour des raisons [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler homme[/url] de qualité, il n'est pour l'instant pas possible d' du caoutchouc recyclé pour des pneus neufs, mais nous planchons sur de nouvelles qui devraient cela possible d'ici dix à quinze ans ", indique , directeur de la R & D de l'entreprise.
Et pour réduire de 20 % à 30 % les quantités utilisées, Vinci a utilisé davantage de fa?ades en bois : plus légères, elles peuvent être supportées par des poutres de béton plus fines. Le b?timent phare du groupe est le futur stade de Nice, premier "écostadium" au monde et dont l'inauguration est prévue pour 2016.
SITA a conclu plusieurs partenariats emblématiques : avec Renault, pour la déconstruction des véhicules hors d'usage, Airbus pour le démantèlement des avions, ou encore Nexans, pour les chutes de c?bles. "L'objectif est de au maximum les matières premières extraites de ces gisements de déchets industriels, et de la boucle en les réutilisant dans le même cycle de production", note Cyril Fraissinet, le directeur industriel de SITA. Une fois séparés, le cuivre et le plastique issus du recyclage des c?bles sont ainsi directement réutilisés pour de nouveaux c?bles.
Autre exemple, chez Michelin, qui consomme chaque année 1 million de tonnes de caoutchouc naturel et 1 million de tonnes de caoutchouc synthétique. En fin de vie, ses pneus usagés sont depuis longtemps très prisés par les industriels - notamment les cimentiers - un pneu de 50 kg équivalant à 50 kg de charbon.
PARTENARIATS EMBL?MATIQUES
Elle a alerté Renault sur l'emploi massif des plastiques multicouches [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] très difficiles à . Le constructeur automobile a, du coup, réduit considérablement leur [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] usage. SITA travaille aussi avec Airbus pour qu'il soit possible en bout de cha?ne de séparer la colle des fibres carbone à haute valeur ajoutée.
La mise en oeuvre d'actions d'écoconception crée aussi des emplois : plus de 200, par exemple, chez les fournisseurs, fabricants et distributeurs de produits d'entretien. Enfin, l'envolée des cours des matières premières a participé de la motivation des entreprises pour dans l'économie circulaire. Et M. Rifkin promet "des centaines de milliers d'emplois", rien qu'en France.
Pour l'acier, par exemple, avec une croissance annuelle moyenne de 3,5 % de consommation mondiale au XXe siècle et environ 70 % de recyclage dans le monde, on n'a gagné que douze ans contre l'épuisement des gisements de fer.
UNE VINGTAINE DE FILI?RES REP
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C'est aussi l'avis de l'économiste , auteur de La Troisième Révolution industrielle (Les liens qui libèrent, 380 p., 24,40 euros), qui estime que, dans un proche, "la réussite des aura [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich parka[/url] plus à avec le co?t de l'énergie qu'avec le co?t du travail".
Chaque année, 62 milliards de tonnes de ressources - minéraux, bois, métaux, [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour[/url] combustibles fossiles et biomasse, matériaux de construction - sont extraites dans le monde, en hausse de 65 % depuis vingt-cinq ans, alerte l'OCDE, dans son dernier rapport sur la gestion [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti pas cher[/url] des ("Sustainable "), publié le 23 novembre. Soit une augmentation de 2,5 % par an en moyenne, directement liée à la hausse du produit intérieur brut !

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