www.achbanker.com/home.php Les images subversives

S'organisent tout autour les différents modes de la photographie surréaliste. D'abord la réalisation - alors toute neuve - que la photographie n'est pas là pour reproduire fidèlement le réel, mais qu'elle permet une créativité nouvelle, une manière différente de s'exprimer. ?Si [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] les miroirs déformants voulus par la scénographe de l'expo sont [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti pas cher[/url] peut-être un peu trop évidents, cette nouvelle perception vise à changer la vue et, partant, à changer la vie, c'est [url=http://www.nhlcxx.com/E_GuestBook.asp]hollister[/url] là toute la subversion des images. Les moyens en sont divers : le hasard, l'automatique, [url=http://www.switbogowrp.fora.pl/sanktuarium-innosa,4/hollister-france-la-panique-des-march-233-s-financier,3192.html#3446]hollister france La panique des marchés financier[/url] l'impromptu, le fortuit, deviennent des facteurs de découverte et non plus des accidents à éliminer. Artür Harfaux, auteur des Aléatoires (ci-dessous à droite, volutes précieuses, dont on ignore le mode de fabrication) déclarait : "Prenez un hasard, donnez-lui de la lumière et vous verrez; seule compte la création, non de l'individu mais du hasard" et Raoul Ubac "guette les heureux hasards dus au ratage" (ci-dessus à gauche Penthésilée; cet effet de relief est obtenu par br?lage et inversion). L'exploration passe par des procédés nouveaux ou réinventés, les chimigrammes, les rayogrammes, la solarisation, les br?lages,?non seulement pour leur [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler outlet[/url] potentiel visuel, mais aussi parce que c'est là une violence faite au médium lui-même, une intrusion dans la matière même.
La grande exposition sur la photographie surréaliste, titrée La Subversion des Images (ne serait-ce pas aussi la subversion par les images ?)?au (jusqu'au 11 janvier*) est une réussite. Le visiteur curieux y trouvera une présentation thématique complète de ce mouvement, avec beaucoup de [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler homme[/url] trouvailles inattendues, et les spécialistes ou passionnés passeront des heures à examiner en détail les 350 oeuvres présentées, dont une vingtaine de vidéos (avec peut-être un peu trop de photomatons au début, mais bon). ? vrai dire, la collection présentée est si complète qu'on peut en sortir épuisé, gavé, ou déterminé à revenir pour mieux voir. Le centre de l'exposition est une salle en forme d'oeil, ou d'oeuf, d'où tout le reste découle : consacrée au montage, elle fait voisiner parapluie, [url=http://www.gotprintsigns.com/monclerpascher/]moncler[/url] machine à coudre et table de dissection, et montre quelques cadavres exquis, quelques voisinages audacieux. La tension na?t de la juxtaposition d'objets, d'images, d'idées ou de mots dont les liens ne sont pas évidents ni raisonnables, (ci-contre à droite?Jean Painlevé, Poche de l'hippocampe m?le, 1931, bel exemple d'ambigu?té naturelle macrophotographiée) et cette puissance irradie toute l'exposition.
* Fermé pour cause de grève au moment de la mise en ligne de ce billet.
On distord l'image aussi, en photographiant à travers l'eau (Rogi André?avec ci-contre?le corps diffracté de?Jacqueline Lamba, danseuse nageant nue dans un aquarium dans un cabaret parisien), avec un miroir faisant appara?tre des formes symétriques secrètes à la place d'un visage anodin (Léo Malet) ou avec des [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] objectifs spécialement modifiés (), visant ainsi à l'informe, déconstruisant, niant 'que chaque chose ait sa propre forme'. On [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] pourchasse les formes étranges, animales ou minérales,?les rapprochements incongrus et surprenants, qu'on découvre souvent en errant dans la ville en fl?neur curieux, et [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]ugg pas cher[/url] qui se?révèlent être une matière première de création poétique?(ainsi les graffiti de Brassa?). On déstabilise le regard, faisant perdre tout sens de la perspective, de l'équilibre, créant des à partir de rebuts quotidiens, morceaux de savon ou tickets de [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour[/url] bus.??Même si Henri [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] Cartier-Bresson ne fut pas membre stricto sensu du groupe surréaliste, cette photographie à Livourne est un des plus beaux exemples de ces incongruités prises au vol.
Et règne partout la pulsion scopique, le désir de voir autrement, étrangement, de faire appara?tre ce qui est sous l'apparence, sous le réel, la glorification du voyeur, du dévoreur d'image. Cette composition du Tchèque Jindrich [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti sneakers[/url] Styrsky, photomontage publié dans Emilie vient me voir dans mes rêves, est un signe obsédant de ce voyeurisme forcené. Ajoutons que tout cela est très dr?le, que photographes et modèles s'amusent beaucoup, et nous aussi. La densité critique des textes surréalistes se fait [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] moins sentir ici : le poids pontifiant d'André , plus préoccupé de littérature que de photographie, est ici plus léger, il n'y a pas de Manifeste contraignant ou excluant, mais une recherche débridée, irrévérencieuse et féconde.
Le corps féminin enfin est omniprésent : le surréalisme est aussi une révolution sexuelle et on le voit non seulement avec les Quatre Saisons de Man Ray (que [url=http://www.truckerslegion.com/forum/suggestion-box/87197-hollister-france-la-region-ile-de-france-invitee-a-restructurer-les-organismes-satellites.html#97549]hollister france La région Ile-de-France invitée à restructurer les organismes satellites[/url] je n'ose vous montrer;?hélas, une seule des quatre, L'Automne, est visible ici,?dans le cabinet secret de l'exposition, à c?té d'un médiocre film polisson du même), mais partout dans l'exposition : la femme est une mécanique érotique, le plus souvent le visage voilé ou caché (en haut de la page, de Jacques-André Boiffard, une femme voilée, soumise peut-être au plaisir de son ma?tre, obsédante s?rement -Sans titre), les yeux fermés sur une vision intérieure, vecteur plus qu'objet de désir mis en scène thé?tralement. La Marquise Casati, de Man Ray, a, elle, les yeux grand ouverts et dédoublés, et son désir fou n'en est que plus visible.
Le (gros) catalogue est excellent, un vrai ouvrage de référence (42.66 euros chez ). Raoul Ubac et Man Ray (pour celui-ci ?Man Ray Trust/ADAGP) étant représentés par l'ADAGP, les photos de leurs oeuvres ont été retirées du blog à la fin de l'exposition.

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