www.achbanker.com/home.php Carlos Fuentes critique

? Le succès du PRI [au [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] pouvoir entre 1929 et 2000], a été d’assurer la coexistence sociale, fut-ce au prix de la démocratie, ajoute-t-il. Cet équilibre s’est rompu avec les deux présidences de droite ? (Vicente Fox, 2000-2006, et l’actuel président Felipe Calderon).
L’auteur [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] voit dans ces atrocités?? l’émergence de la cruauté enfouie du peuple mexicain ?, qui s’était manifesté pendant la révolution des années 1910 ou le conflit des années 1920 entre l’Etat et les paysans catholiques, les Cristeros. ? La révolution mexicaine, comme la [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] fran?aise ou la russe, a été très violente, elle a fait un million de morts ?, rappelle-t-il.
En ce qui concerne le narcotrafic, l’écrivain considère que ? la lutte frontale contre les cartels n’a pas réussi ?. Il a donc rallié le mouvement lancé par d’anciens présidents latino-américains qui pr?ne la dépénalisation : ? Les drogues sont mexicaines, les morts sont Mexicains, mais la consommation est américaine, et les armes aussi ?. Les Etats-Unis doivent assumer davantage leurs responsabilités.
Lorsqu’on évoque une connaissance commune, [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]ugg pas cher[/url] la poétesse surréaliste Joyce Mansour,?il cite le mémorable coup de pied qu’elle avait?prodigué au peintre mexicain David [url=http://www.matsue-yado.com/otoku/clip.cgi]peuterey La croissance au plu[/url] Alfaro Siqueiros, indécrottable stalinien, ? de la part de Trotski et d’André Breton ?, lors du congrès culturel de La Havane, [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour paris[/url] en 1968.
? Les injustices sont tellement terribles, qu’un changement révolutionnaire s’impose, affirme Carlos Fuentes. Espérons que cela se fasse de manière pacifique, par voie électorale. Autrement, la violence sera inévitable, le statu quo ne peut pas durer toujours. ?
Depuis 2007, les Mexicains assistent à une montée de l’insécurité et de la criminalité qui a fait plus de 50.000 morts.
[prochain entretien sur le Mexique : Elena Poniatowska]
La dégradation du personnel politique ? n’est pas exclusive du Mexique, c’est un phénomène mondial ?, précise l’écrivain. Ainsi, les primaires des républicains aux Etats-Unis lui semblent un spectacle comique. Ses sympathies vont plut?t vers les indignés de Madrid, les Occupy Wall Street et les révoltes d’Afrique du Nord.
Construite autour d’un patio à l’espagnole, la maison de Carlos Fuentes est située à San [url=http://musicheng.net/forum.php?mod=viewthread&tid=963765]barbour paris Some Food Items You Might Evade When Getting In Form.[/url] Jeronimo, un ancien village aux ruelles étroites, à une heure et demi du centre de Mexico, englouti depuis longtemps par la mégapole. A 83 ans, le plus grand écrivain vivant du Mexique est d’une élégance exquise, dans tous les sens du terme. Lors d’un récent débat à la Cinémathèque fran?aise avec le jeune cinéaste Alejandro Gonzalez I?arritu, il était le plus modeste des deux, cédant volontiers la parole.
Fuentes refuse des solutions extrêmes, telles qu’amener des [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler[/url] unités d’élite d’Isra?l, [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] de la France, d’Allemagne ou d’autres pays [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] pour combattre les ? narcos ?.
Jadis, ces mouvements commen?aient en Amérique latine, note l’écrivain, mais les nouvelles technologies de communication et les réseaux sociaux semblent avoir déplacé l’épicentre des changements. Cela dit, il y a [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler outlet[/url] un potentiel d’indignation au Mexique, [url=http://www.gotprintsigns.com/monclerpascher/]moncler[/url] du c?té des ? ni-ni ?, ces jeunes qui ne peuvent poursuivre des études ni trouver un emploi, formant ainsi un sous-prolétariat.
Il faut plut?t assécher le marché des stupéfiants : ? La fin de la prohibition de l’alcool aux Etats-Unis n’a pas diminué ni augmenté le nombre d’ivrognes, mais elle a permis de neutraliser Al Capone ?, plaide-t-il. D’autant que l’interdiction augmente l’attraction des drogues chez les jeunes.
Un récent roman de Carlos Fuentes, La volonté et la fortune, évoque d'ailleurs cette dérive. La traduction fran?aise doit para?tre chez Gallimard en octobre 2012.
Les postulants des trois grands partis sont l’ancien gouverneur , du Parti révolutionnaire institutionnel (PRI, centre), l’ancienne ministre Josefina Vazquez Mota, du Parti d’action nationale (PAN, droite au pouvoir), et l’ancien [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] maire [url=http://4gng.com/activity/p/77610/]hollister Kaboom – le teen movie queer à un clic de Twin Peaks Film Bazar[/url] de Mexico , du Parti de la révolution démocratique (PRD, gauche).
Ses comparaisons avec les Etats-Unis ne s’arrêtent pas là. A son avis, les affrontements entre les cartels mexicains équivalent aux rivalités entre les gangs américains. Pourtant, les niveaux de violence ne semblent guère comparables. Le célèbre massacre de la Saint-Valentin à Chicago avait été commis à la mitraillette, mais les gangsters n’avaient pas découpé leurs victimes en petits morceaux. Or, aujourd’hui, les Mexicains assistent, horrifiés, à une déferlante de têtes tranchées et de corps démembrés.
L’écrivain Carlos Fuentes pense qu’aucun des trois principaux candidats à n’est à la hauteur des défis du Mexique.
Ancien diplomate, l'écrivain déplore le recul du Mexique dans la région. Au Brésil, le président Luiz Inacio Lula da Silva a introduit l’apprentissage de l’espagnol dans l’enseignement secondaire, sans réciprocité des pays hispano-américains.
? Les trois candidats sont mauvais, il y a trop de disparité entre leur personnalité et la gravité des problèmes, confie Carlos Fuentes. Cependant, il y a des gens valables dans les trois partis. ? Par exemple, Beatriz Paredes, dirigeante du PRI, candidate [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti sneakers[/url] à la mairie de Mexico, contr?lée encore par le PRD.
L’écrivain travaille sans rel?che. Ses?romans et essais sont parfaitement présentés et organisés sur un Dans son bureau, abondent les portraits de son fils Carlos Fuentes Lemus, mort à l’?ge de 25 ans.

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