qlklege041
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Vous souvenez-vous des premières oeuvres d'art que vous ayez jamais vues ?
C'est qu'elles ont une vraie importance dans la vie moderne. Elles aident à l'histoire. Ce qui m'intéresse, c'est d' ces images pour aujourd'hui.
J'aimais l'expressionnisme abstrait, mais j'ai été très attentif à ne rien en . J'ai toujours pensé qu'il y avait assez de place pour tout le monde. Je n'avais pas à Willem De Kooning - peintre initiateur de l'expressionnisme abstrait -. Le seul que j'ai quand même un peu envié, c'est Franz Kline - peintre expressionniste abstrait -. On apprend toujours de ses pairs, mais il faut l' comme un avantage, non le comme [url=http://www.buynflticketsonline.com]NFL Tickets[/url] un poids.
La formule est toujours vraie. En tout cas, si ce n'est pas d'aujourd'hui, il s'agit du futur proche.
Pas du tout, elle est bel et bien un médium indépendant pour moi. C'est même mon préféré. J'ai eu de nombreuses expositions montrant simplement des photographies, et mon fils est un photographe professionnel. Un très bon. J'ai du mal désormais à des photos, à cause de mon bras malade, parce que j'utilise une mise au point manuelle, autant de choses qui nécessitent deux mains.
Je n'ai pourtant presque aucun rapport avec le pop art, car mon approche de l'objet, mon attitude vis-à-vis de lui, est totalement différente, et mon but n'est pas le même. Selon la théorie, les artistes pop ne veulent pas que l'objet renonce à ce qu'il est [url=http://www.eastscotinvest.co.uk/mulberry.html]mulberry sale[/url] intrinsèquement ; ils ont une révérence vis-à-vis de lui, et célèbrent donc ce qu'il est. Moi, ce qui m'intéresse, c'est la mobilité des objets, des pensées et des attitudes, et une relation à la forme ; l'objet, le dans [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] ses retranchements afin que l'on puisse s' : "C'est une baignoire, ?a !" C'est pour cette raison que j'adore l'oeuvre de Robbe-Grillet, sa manière de la vie d'une cafetière, sans aucun personnage.
Elles sont romantiques, sauvagement fantastiques, satisfaisantes pour tous, car tout le monde les conna?t. Mais il faut se que ce ne sont que des légendes.
Faut-il les comme une référence idéale ?
, monument de l'art américain. Un Coca à la main, assis au café du parvis du Musée d'art moderne et contemporain de Nice qui le re?oit pour une vaste de ses oeuvres, le peintre a le visage coupé d'un large : encore prêt à toutes les surprises de la vie, malgré ses 80 ans et l'attaque d'hémiplégie qui, depuis deux ans, le cloue dans un fauteuil roulant. Parfois laconique, attentif au moindre mot, il s'est prêté avec humour et simplicité à cet entretien.
Je suis un artiste instinctif. Le choix des images se déroule de la même manière que pour les objets. S'il y a une contradiction intéressante, induite par leur rapprochement, alors je préfère cela à l'harmonie.
Vous êtes ainsi un des rares artistes à réussi au XXe siècle à échapper aux étiquettes. Quelle a été votre stratégie ?
Comment l'a-t-il pris ?
C'est dans cette école que vous avez pris conscience d'être un artiste ?
Il faut à , toujours.
Quand vous parliez de vos White Paintings, qui ont marqué les années 1950, [url=http://www.getconversational.com]hollister france[/url] vous en avez dit : "Aujourd'hui est leur créateur." Il semble que l'on puisse cette assertion à l'ensemble de vos oeuvres ? - jusqu'à aujourd'hui ?
Cela ne m'importe pas plus que d'être rattaché au pop art.
C'est lui qui vous a ouvert à la philosophie zen ?
Est-ce la même approche qui régente votre relation aux images, et les choix que vous effectuez parmi elles pour les dans vos sérigraphies ?
Effectivement, la vie et l'art me rendent toujours aussi heureux. Mais quant à ce qui vient en premier, de l'art ou de la vie... Je ne me pose pas la question. Tout est très lié, [url=http://www.mansmanifesto.com]doudoune moncler[/url] chacun est une stimulation pour l'autre. Cela me rappelle une histoire zen que racontait John Cage : celle d'un mille-pattes que l'on interroge pour quel pied il pose d'abord sur le sol pour . Le mille-pattes s'arrête, réfléchit. Et meurt. Il ne s'était jamais posé la question !
Les manuels d'histoire de l'art ne vous présentent-ils pas comme un des précurseurs du pop ?
Non, mais je suis de mes yeux. Quelquefois, ils fonctionnent trop bien. Du coup, j'ai pris l'habitude que mon [url=http://www.rivaluta.it/css/moncler.html]moncler sito ufficiale[/url] travail soit toujours pris en considération avec quinze années de retard. Surtout chez les professionnels.
Dans les années 1980, vous vous êtes lancé dans le projet Rauschenberg Overseas Culture Interchange (ROCI). Quel [url=http://www.eastscotinvest.co.uk/mulberry.html]mulberry outlet[/url] était votre objectif ?
La photographie a une place importante dans votre oeuvre. Mais il semble que vous l'ayez considérée davantage comme une matière première que [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] comme un objet d'art à part entière.
Pourtant, beaucoup de vos peintures et sérigraphies reprennent des motifs de la antique, comme Pégase ou Mercure. Pourquoi reviennent-elles si souvent dans vos oeuvres ?
Peut-on d'art engagé ?
Vous avez notamment eu l'audace de à Willem De Kooning de vous un de ses dessins dans le but de l' : était-ce un hommage ou une marque d'ironie ?
Enfin, vous y avez aussi rencontré le compositeur John Cage, qui travailla notamment sur la notion de hasard.
Vous avez choisi des pays politiquement très sensibles, comme , le , la Chine. Qu'est-ce qui a guidé vos choix ?
Effectivement. Il a d'ailleurs acheté un de mes tableaux. Un jour, je lui ai fait une dr?le de faveur. Alors que je séjournais dans son appartement pendant son absence, pour le ? j'étais alors en train de sur mes Peintures noires [url=http://www.aixunyang.com/diys/home.php?mod=space&uid=134768][/url] ?, j'ai repeint tous ses tableaux en noir. Il était furieux. On pouvait qu'il aimait n'importe quoi, mais pas du tout.
J'ai fait trois fois le tour du monde, mais le plus important d'un point de vue artistique, c'est évidemment celui qui est lié à ROCI. C'était un projet dédié au pacifisme : en ce sens, cela a surtout été un échec. J'ai toujours eu cette idée dans un coin de ma tête, mais ce qui m'a déterminé à le à bien a été de en . Il y avait là tant de haine et de suspicion ! Des gens qui avaient des parents, grands-parents ou enfants vivant dans un autre village avaient besoin d'un permis pour les ! Je me suis dit : mon Dieu, dans une même , tu ne peux même pas confiance en l'autre ! Ce n'est pas étonnant que le monde soit dans cet état.
Quand je parle avec de jeunes artistes, une question revient toujours sur mes lèvres : "Comment sont vos mauvaises critiques ? Quel est leur nombre ?" Et je m'étonne : "C'est tout ? Ce n'est pas encore assez !" Les mauvaises critiques ne m'ont jamais affecté. Au contraire elles m'ont toujours plu, je les trouve belles. Elles ne sont pas forcément justes, mais, à leur manière, elles peuvent toujours m' une le?on.
Quand vous avez commencé à créer, dans le New York des années 1950, l'expressionnisme abstrait semblait être la seule voie envisageable. Vous vous en êtes écarté, mais en avez-vous retenu certaines le?ons ?
Il n'a pas aimé ce geste : au moins les choses étaient claires. Il l'a regardé dans le même esprit qu'il regardait les oeuvres de Marcel Duchamp. Il savait que cet art existait, mais cela l'ennuyait, il aurait aimé le dispara?tre. Cependant, je suis s?r qu'il respectait mon attitude et mon courage de ce geste à bien.
On a notamment souvent parlé de néo-dada?sme à votre sujet.
Leur non-familiarité avec l'art contemporain.
L'aventure ! J'aime : deux ou trois cerveaux, c'est toujours mieux qu'un ; cela produit un résultat différent ; et on passe un meilleur moment ! Avec Trisha, nous partagions tout : si j'avais une idée de chorégraphie, je le lui disais ; et si elle avait une idée pour le décor, elle me le disait. C'est comme de s' à une table : ce [url=http://pei3110.w100.mydnns.com/home.php?mod=space&uid=239313][/url] n'est pas parce que tout n'est pas bon sur la table que cela t'empêche de un bon repas.
Engagé, peut-être, mais évidemment pas assez, quand on lit ce qui se passe dans les journaux.
C'est également là-bas que vous avez rencontré Merce Cunningham, un des chorégraphes avec qui vous avez le plus collaboré, outre Trisha Brown. Que vous ont apporté ces collaborations avec le monde [url=http://www.re-tek.co.uk/abercrombie.html]abercrombie and fitch[/url] du spectacle ?
Vous êtes un des artistes les plus prolifiques des cinquante dernières années. Et, malgré vos ennuis de santé, vous n'avez jamais cessé de créer. Comme si la vie et l'art étaient intrinsèquement liés pour ...
D'autres gens prennent donc des photographies pour moi, et un de mes plus gros problèmes est qu'ils essaient de des bonnes photos : je ne peux pas les ! Même si moi aussi je suis capable de de bonnes photos !
Il s'agissait du Blue Boy de Thomas Gainsborough, et d'un Joshua Reynolds, deux peintres anglais du XVIIIe siècle. J'étais dans la Navy, à San Diego, et j'étais à la recherche de divertissement. Un jour de permission, j'ai fait du stop jusqu'à la Huntington Library de San Marino, pour leur de cactus, car j'ai toujours aimé les plantes. Et j'ai vu ce gros b?timent, qui se trouvait être un musée. Je suis entré, et j'ai réalisé que ces tableaux étaient faits à la main, ce qui m'a rendu très curieux. J'ai alors appris qu'on pouvait "être un artiste", puis j'ai découvert que j'en étais un.
A la même époque, vous avez travaillé à un projet destiné au , [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] avec l'architecte Renzo Piano, qui a notamment réalisé le Pompidou. Mais l'Etat pontifical a finalement refusé votre proposition.
En fait, ce geste [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]giubbotti peuterey[/url] a sans doute été le début de mon appétit pour le matériau. Après été confronté au néant, j'ai été pris d'une grande faim de matière , une sacrée faim qui n'est toujours pas rassasiée ! Il faut que c'était juste après mon "régime Josef Albers"...
C'était un mouvement parfaitement naturel pour moi : je suis naturellement équipé pour des objets, j'aime le mouvement de la main. J'ai toujours assemblé les choses, même dans mon enfance. Ma curiosité artistique et mon imagination m'ont toujours permis de n'importe où, confortablement. Ce qui fait que je ne me suis jamais senti sans abri.
Je ne l'ai jamais considéré comme tel. Le concept était important, mais il n'avait pas de réalité jusqu'à ce que l'oeuvre soit achevée. L'acte de réalisation est devenu aussi important que le concept. Pour moi, c'était une extension de mes White Paintings . Complètement positive. La fin d'une époque.
Vous évoquez votre séjour, dans les années 1950, au Black Mountain College, où Josef Albers enseignait après quitté le Bauhaus de Dessau. Que vous reste-t-il aujourd'hui de cet enseignement ?
Il y a eu beaucoup de malentendus concernant votre oeuvre. Vous êtes-vous jamais préoccupé de ces critiques ?
Rien ! Mais c'était un beau moment. J'étais avec ma nouvelle femme et notre fils Christopher : il assistait à tous les cours dans son landau. En fait, je pourrais crédit au Black Mountain College d' exécuté le plus gros du travail pour mes White Paintings. A cette époque, je ne pouvais pas honnêtement. J'avais pour religion de : comment être décevant avec la couleur ?
Un hommage, très respectueux.
Je ne vais pas me à défendre l'Eglise catholique ! J'ai écrit une belle lettre au comité censé régenter ce projet, qui avait décrété que je n'avais pas lu la Bible : je leur y expliquais la différence entre leur Dieu et le mien. Mais ce projet, non réalisé, est presque plus beau de ne pas abouti : il ne peut plus être changé, et a définitivement échappé à toute manipulation. J'ai donné la maquette à la de Houston, où elle va être présentée.
Si tout le monde connaissait l'autre, ce qu'il mange, comment il danse, ou pense, les relations sur la seraient moins brutales. Pour moi, la connaissance était à la base de tout. Alors j'ai fait, seul et avec mes modestes moyens, tout ce que j'ai pu pour présenter une nation à une autre. Par exemple, j'ai travaillé avec des Tibétains, et j'ai présenté leur travail en Chine. Et vice versa. C'est un peu tard maintenant, mais si vous avez des de ce genre, je suis toujours preneur...
Certainement. Mais Albers ne s'en est pas rendu compte.
Après commencé comme peintre abstrait, comment êtes-vous passé à [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] ces formes plus figuratives, dans un monde où tout les refusait...
Vous considérez-vous comme un visionnaire ?
Journaux, photos, inconscient collectif... Vous avez englouti toutes les images, toute votre vie. Peut-on vous considérer comme un peintre de la vie moderne ?
Non. John me disait : "J'ai passé des années à et à étudier le zen. Toi, tu n'as rien fait, tu es juste naturellement zen." Ce qui l'irritait un peu.
Est-ce que c'était un geste conceptuel avant la lettre ?
J'espère bien. Sinon je m'y mets tout de suite !
D'où vient cette fascination qu'exercent sur vous les objets trouvés, abandonnés, comme ces t?les de ou ces fragments de machines que l'on retrouve aussi bien dans vos Combine Paintings des années 1960 que dans [url=http://www.macforum.com.au/discussion/12852/hollister-sale-garces-dhonneur]hollister sale Garces dhonneur[/url] vos sculptures récentes ?
Il s'agit simplement du flux naturel de la rue, que je ramène dans l'atelier. Ce qui m'intéresse, c'est la disponibilité des objets : si celui-là est ici, alors je le prends.
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