mulberry outlet Le mildiou fait douter les vignero

Le développement durable se con?oit globalement. Au sud du vignoble, à Fuissé (Sa?ne-et-Loire), Frédéric- dirige le Ch?teau de Beauregard, qui, depuis cinq siècles, produit pouilly-fuissé, saint-véran, morgon, saint-amour... Commence ici le règne des beaujolais.
Le viticulteur, sixième du nom à gérer les 40 hectares du domaine, a hérité de son père "un patrimoine viticole et environnemental bien entretenu". "Il était déjà soucieux de ma?triser le raisin, de résister à la pression des lobbies chimiques, raconte M. Burier. Mais cela co?te, car le bio, c'est comme du jardinage, cela se fait à la main, et il faut plus de monde."
Denis Fetzmann est du travail accompli. "Le développement durable ne s'apprend pas dans les livres, avance-t-il, il [url=http://www.eastscotinvest.co.uk/mulberry.html]mulberry outlet[/url] se pratique en entrant dans les vignes, en remuant la terre avec les mains, en caressant les feuilles et en soupesant les grappes."
, hommes et femmes s'affairent. Avec la météo capricieuse des [url=http://www.eastscotinvest.co.uk/mulberry.html]mulberry sale[/url] dernières semaines, il leur faut sans cesse . Et vite. Les nombreuses pluies et grêles ont ab?mé certains fruits et encouragé la végétation entre les alignements de ceps. Les chaleurs estivales, entre deux orages, ont entra?né l'apparition de [url=http://www.mylnefieldanalysis.co.uk/barbour.html]barbour factory shop[/url] maladies, en particulier le mildiou. De quoi les ardeurs de ceux qui, résolument hostiles aux interventions chimiques, se tournent vers la biologique.

UNE ANN?E "COMPLIQU?E"
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Pablo Chevrot, du et fils, à Cheilly-lès-Maranges (Sa?ne-et-Loire), en pleine terre des maranges et des santenay, parle d'une année "compliquée". "Un certain nombre de collègues qui étaient en conversion bio abandonnent ou préfèrent d'un an", explique l'agriculteur, ?gé de 37 ans, qui gère le domaine de 17 hectares avec son frère et son père. "Le co?t écologique risque d'être élevé. En intervenant beaucoup, on laboure et on ab?me des terres déjà ravinées par la pluie. On doit écimer pour aérer la vigne et plus." Sans en question son engagement bio, il admet que les produits de synthèse sont plus efficaces contre la maladie. "L'engagement bio nécessite des investissements et des sacrifices, [url=http://www.mansmanifesto.com]www.mansmanifesto.com[/url] explique Pablo. Il faut du matériel supplémentaire pour plusieurs [url=http://cgi.ebay.co.uk/350W-SHEEP-GOATS-SHEARING-CLIPPER-WOOL-SHEARS-RRP899new-/290398329820?pt=LH_DefaultDomain_0&hash=item439d16dbdc]barbour uk Les moments décisi[/url] fois afin de désherber. Avec du chimique, il suffit de pulvériser une fois."
Au Ch?teau de Beauregard, l'objectif n'est pas la certification, mais de "faire des grands vins, de les terroirs, leur élégance et [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] leur précision, et d' de bonnes capacités de garde". Et du nord [url=http://www.rivaluta.it/hot/hogan.asp]outlet hogan[/url] au sud de la Bourgogne, les multiples appellations sont les témoins de ces vins d'exception, issus de deux cépages : pinot noir pour les rouges, chardonnay pour les blancs.
Dans les vignes en pente douce, les trèfles violets poussent entre les ceps. Des noisetiers ont été plantés en bout d'alignement, un petit étang a été aménagé pour les pluies et éviter le ravinement des terres. Des ruches ont été installées au c?ur des parcelles pour les abeilles, indicateurs de la qualité de [url=http://www.mylnefieldanalysis.co.uk/barbour.html]barbour outlet[/url] la biodiversité.
"ON A TU? L'?COSYST?ME AUTOUR DES VIGNES"
Mais un autre sujet s'est invité : [url=http://219.151.6.120:8982/viewthread.php?tid=2362155&extra=]mulberry outlet Lépidémie de sida reste une menace majeure pour la santé mon[/url] le mauvais temps. "Ces conditions exceptionnelles ne remettent pas en cause notre engagement en faveur du développement durable", affirme , directeur du p?le technique et qualité du BIVB. Pourtant, témoignent certains viticulteurs, il est difficile, sous la pression des maladies qui attaquent la vigne, [url=http://www.buynflticketsonline.com]Cheap NFL Tickets[/url] de persévérer dans la voie biologique.
Ici, l'environnement, éviter de les sols, économiser l'énergie sont des valeurs partagées. Depuis plusieurs années, la région s'est engagée dans une démarche de et a con?u un plan d'action, "Amplitude 2015".
Plus [url=http://www.rivaluta.it/css/moncler.html]moncler outlet[/url] au nord, à Magny-lès-Villers (C?te-d'Or), , du domaine , possède des vignes en bio et en conventionnel. Proposant notamment des hautes-c?tes-de-beaune et hautes-c?tes-de-nuits, la viticultrice est intervenue pour les dég?ts. Elle estime que ces mauvaises conditions climatiques lui ont permis de les deux techniques. "J'ai utilisé du soufre et du cuivre en bio, du systémique et du pénétrant pour le conventionnel, et je ne vois pas de différences, fait-elle valoir. Certains aspects dans le biologique peuvent ne [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] pas être très développement durable." Exemple : en ne traitant pas les vignes avec des herbicides, on augmente le nombre de passages du tracteur pour désherber, et donc les émissions de CO2.
Aloxe-Corton, petit village situé à 5 kilomètres de Beaune, illustre cette ambition, avec deux des plus prestigieux vins de la région : aloxe-corton en rouge, corton-charlemagne en blanc. A 64 ans, les pieds solidement campés sur la colline de Corton, est directeur du . "Ici, avec les pesticides, on a tué l'écosystème autour des vignes, explique-t-il. Aujourd'hui, la priorité est de préserver les équilibres et de le développement durable collectivement. Sans s', bien s?r, à la [url=http://www.rathmell-arch.co.uk/hollister.html]hollister uk[/url] manière dont chacun fait son vin."
Le 4 juillet, lors de l'assemblée générale du Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne (BIVB), une petite centaine de viticulteurs ont discuté préservation de la biodiversité, gestion des intrants et de leur impact sur les sols et l'eau, traitement des déchets... Le BIVB affiche des premiers résultats encourageants : 85 % des effluents de cave ont été traités, l'utilisation de [url=http://www.rivaluta.it/css/moncler.html]moncler sito ufficiale[/url] produits phytosanitaires a régressé, des aires collectives de lavage pour les tracteurs ont été créées...

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