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La marée d'articles qu'y consacre la presse britannique - supposée être la meilleure au monde, mais qui n'a rien vu - donne l'envie de se , la tête sous l'oreiller, le moral dans les chaussettes. Après la démission du président et du directeur général, la célèbre citation d'Oscar Wilde, ce grand croisé [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] du mot juste, "perdre un parent est un manque de chance, en deux, c'est tout simplement de la négligence", irait comme un gant à la grande banque britannique. Enfin, presque...
En [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]boots ugg pas cher[/url] cette fin d'après midi, l'établissement est bondé, les lumières sont tamisées. La musique couvre les conversations. Des hommes, en [url=http://www.into98.com/home.php?mod=space&uid=71][/url] grande majorité, dont la chemise chiffonnée au col ouvert ?te l'arrogance propre à la confrérie. Les rares femmes sont habillées d'un ensemble noir, veste et jupe, et d'un chemisier en soie blanc. Ce n'est pas un express ou un latte [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] qui délie les langues, mais la certitude de son propre destin et le sentiment d'impunité. La course à la première place du podium et au bonus est une foire d'empoigne à couteaux tirés, sans ceinture de sécurité, où il faut l'adversaire jusqu'à ce que ses yeux clignent et qu'il baisse le regard. Comme dans les westerns...
Dans of Traitor (Un tra?tre à notre go?t), John Le Carré avait développé la thèse selon laquelle l'argent de la mafia russe avait sauvé le marché interbancaire de la paralysie lors de la crise des subprimes de 2008. "Théorie délirante, fruit de l'imagination fertile de Le Carré dont la connaissance des [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] arcanes financiers n'a jamais été le point fort", avait répliqué l'Association britannique des banques chargée de quotidiennement le Libor. Le scandale Barclays montre vraiment ce que la fiction peut de na?f par [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany outlet[/url] rapport à la plus crue des réalités.
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?Il est des sujets comme ?a qui provoquent le ras-le-bol. C'est le cas de la Barclays éclaboussée par le scandale de la manipulation du , le Libor, principal taux de référence des prêts interbancaires offerts dans la première place financière mondiale.
Les mails embarrassants que s'échangeaient [url=http://www.ipmobi.com.cn/shownews.asp?id=90]nike air jordan pas cher Athènes veut convaincre de sa détermination à réformer[/url] les conjurés du Libor et qui ont été rendus publics par les autorités laissent que [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] c'est dans l'enceinte même des salles de marché que le taux était [url=http://www.ilyav.com/isabelmarant.php]isabel marant sneakers[/url] manipulé. En fait, tout ce petit monde devait sans doute se au Café Brera niché à l'entrée de , point d'ancrage traditionnel des traders de BarCap.
Tout d'abord, un déjeuner en 1993 avec le PDG d'alors, , descendant direct de [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich[/url] la fondatrice, dans sa salle à personnelle de Barclays dont les [url=http://www.achbanker.com/homes.php]hollister france[/url] boiseries, le feu ouvert et les antiquités rappelaient le décor d'un ch?teau anglais. Mets succulents, vins fins, havane d'après-repas corsé... on savait ! L'h?te avait longuement évoqué l'entreprise citoyenne voulue par les fondateurs au XVIIe siècle, des [url=http://www5e.biglobe.ne.jp/~yariko/yybbs/yybbs.cgi]boots ugg pas cher Ideas To C[/url] quakers, dissidence du , à la morale rigoureuse et altruiste. A la fin des agapes, à l'heure du stilton et du porto, le notable à l'élégance raffinée avait daigné les événements du jour. Aujourd'hui, les quakers doivent se dans leurs tombes-mausolées de l'.
En contemplant le 5 , l'auteur de ces lignes se souvient d'un récent déjeuner de travail chez BarCap au cours duquel des sushis arrosés d'eau minérale avaient été servis dans une salle de réunion aux murs blancs. Comme si l'absence de chaleur et le régime minceur n'étaient faits que pour se protéger des regards et des activités difficilement avouées.
Car, au-delà du scandale du Libor, c'est toute une financière qui est de nouveau sur la sellette : banques trop puissantes, faiblesse du régulateur et du , ?preté au gain et ainsi de suite.
A , les gratte-ciel ne rentrent [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php‎]giuseppe zanotti soldes[/url] pas les épaules, au contraire. La place financière dégage la même impression de puissance qu'avant que l'affaire du Libor n'éclate. Le siège de , là où le scandale est arrivé, est un curieux mélange de demeure aristocratique aux colonnes grecques évoquant Autant en emporte le vent, de palace proche-oriental et de club de gentleman anglais. Comme si plus on faisait fortune dans le virtuel, les algorithmes et le futur, plus on avait tendance à son foyer [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie milano[/url] dans l'univers du passé.

Pensons un instant à nos images de la scène bancaire britannique. HSBC illustre l'Asie et les "taipans", les maisons de commerce écossaises d'Hongkong. La of Scotland représente l'Ecosse et ses manières singulières de , de et de rêver. Lloyds, c'est la campagne anglaise, la tradition et la civilité. Barclays, elle, a toujours été considérée comme originale, voire excentrique. Trois exemples en témoignent.
Ensuite, en 2003, , le patron autodidacte de l'établissement, qui compte à [url=http://www.ilyav.com/isabelmarant.php]isabel marant pas cher[/url] l'époque le plus grand nombre de cartes de crédit du royaume, déclare, les yeux plissés de malice : "Personnellement, je n'achète pas à crédit avec ma carte, car ?a revient trop cher." Enfin, ces deux s de banquières, et , à qui Barclays avait fait appel en 2008 pour séduire les capitaux de pétromonarchies misogynes du Golfe afin d'échapper ainsi à la nationalisation.

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