qlklege041
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hollister sale L’Amérique malade de son E |
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L’Amérique vieillit et cela co?te cher. Même si le plan Obama permet désormais d’offrir une couverture universelle (tout en "oubliant" d’offrir, par exemple une assurance santé publique parmi les options proposées aux ménages), le volet qui concerne le contr?le des dépenses et la ma?trise des co?ts reste particulièrement flou.
Pour ?"les [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] politiques ont combiné une [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler homme[/url] ambivalence marquée à l’égard de l’Etat Providence et une vive défense des droits individuels des contribuables". C’est la raison pour laquelle – comme on a pu l’observer en Europe – les programmes sociaux ont été financés par une taxation indirecte sur les salaires (payroll tax) présentée comme une prime d’assurance plut?t qu'un transfert public.
Pour ces raisons, la part de la santé dans les dépenses publiques va considérablement augmenter dans les prochaines années : les dépenses fédérales de santé (Medicare + co-financement de CHIP et Medicaid) représentent aujourd'hui un peu?moins de 5,5 % du PIB. Elles devraient atteindre 7,5 % à horizon 2025.
Comme on l’observe plus haut, la contribution des employeurs aux assurances santé privées?représente un pourcentage de plus en plus important de la rémunération. Comme celle-ci a récemment touché son plus bas historique - en part du PIB -, c’est dire le sort qui [url=http://www.jygsyz.net/guestbook.asp]www.achban[/url] a été réservé aux salaires.
Ce n’est pas tout : non seulement ce mode de financement pèse sur les entreprises mais les?primes d’assurance privée s’envolent. La protection des actifs est en effet financée par les entreprises et les déductions fiscales – tax expenditures – associées. Seuls les travailleurs indépendants paient leur prime en direct – à un prix souvent prohibitif, ce qui explique pourquoi plus de 40 millions d’Américains ne sont actuellement pas couverts : l'Obamacare a été con?u pour diminuer ce chiffre.
L’imp?t était en outre "régressif", dans la mesure où, passé un certain seuil (voir graphique ci-dessus qui inclut également le financement de la retraite – programme dit OASDI), le salaire n’était plus taxé.
A cela s’ajoute enfin le creusement des inégalités : le seuil de revenu taxable n’a pas augmenté de?fa?on proportionnelle à la masse salariale en raison de l’écart grandissant entre hautes et basses rémunérations. Un sérieux problème pour la soutenabilité financière de long terme du régime, qui pourrait passer par une hausse des taxes.
Non [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] seulement ce flou grève les finances publiques, mais il pèse également sur les entreprises.?Avec pour conséquence, nous le répétons, d'accro?tre la pression sur les salaires américains.
La hausse [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] du co?t de la santé pose un énorme problème pour les finances publiques. La mise en place d’un Etat Providence [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti sneakers[/url] aux Etats-Unis s’est faite dans un contexte un peu schizophrène où les démocrates (Roosevelt, Johnson) ont refusé de lier les prestations publiques sociales (vieillesse, maladie, ch?mage) aux hausses d’imp?ts.
Pour , "seuls ceux qui ont des revenus très faibles payent la taxe sur la totalité de leur salaire. En outre, ceux qui ont déjà payé des imp?ts jusqu'à l'assiette salariale imposable avec un employeur pour une année civile doivent payer à nouveau s'ils?changent d’entreprise ou s’ils cumulent des emplois. Ainsi, ceux qui ont perdu leur emploi?au cours de l’année ou accumulent des heures supplémentaires au titre d’un deuxième emploi sont susceptibles de payer cet imp?t sur une fraction plus élevée de leur revenu."
Aux Etats-Unis la santé [url=http://www.getconversational.com]hollister france[/url] fait partie des dépenses publiques obligatoires. C’est un droit?(entitlement) auquel il est très difficile de s’attaquer sans s’attirer les foudres des praticiens, des démocrates, mais aussi des membres du Tea Party. Pourtant, son co?t augmente à un rythme de 2 % supérieur à celui du PIB. Qu’on l’explique [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich parka[/url] par le vieillissement de la population, l'évolution des technologies, les mauvaises pratiques, l’excès de consultations, ce rythme est intenable.
Lorsqu’on parle de santé publique, on fait le plus souvent référence à Medicare (destiné aux personnes ?gées), car c’est le seul [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] programme exclusivement fédéral (les autres sont pris en charge par les Etats, même s’ils dépendent de [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] plus en plus de transferts depuis Washington).
Evariste Lefeuvre, Chief economist Amériques, Natixis New York, auteur de La Renaissance américaine, Editions Leo Scheer.
En encore, le graphique masque une autre réalité : l'augmentation du nombre d’employeurs qui [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] ne prennent pas (ou seulement partiellement) en charge la couverture santé. Qu'ils se soient affranchis?de la fourniture de certains benefits permet peut-être de contenir le co?t salarial (désormais de 10 dollars inférieur à celui de la France et [url=http://ringisland.jp/cgi-bin/yybbs/yybbs.cgi/1v8s/yybbs.cgi%3Fp]hollister Important Things To[/url] [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] de l’Allemagne selon l’OCDE) mais ampute d’autant le pouvoir d’achat hors santé des ménages.
La falaise fiscale ne sera peut-être qu’une colline, mais les négociations entre républicains et démocrates n’auront qu’à peine effleuré le problème numéro un des Etats-Unis : le financement de la santé. Présenté à?juste titre comme le principal enjeu fiscal des prochaines années, le dérapage des co?ts médicaux touche aussi le secteur privé.
Considérée comme partie intégrante de la rémunération des employés (les [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] "compensations", qui intègrent le salaire et les contributions sociales publiques et privées), la hausse des primes d’assurance privée a pour conséquence soit de peser sur les co?ts des entreprises, soit de compresser les salaires des ménages. Malheureusement, dans un environnement concurrentiel et dans un secteur comme les services où les gains de productivité sont limités, c'est [url=http://bowling.s52.xrea.com/i/epad/epad.cgi?res=7800]barbour Plus dheures suppléme[/url] la deuxième option qui a été retenue.
La dépense totale de santé représente 17 % du PIB. 49 % relèvent de financements publics (Medicare, Medicaid, Children Health Insurance Program), 51 % du privé (essentiellement les assurances privées et le porte-monnaie des personnes non couvertes).
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