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Processus de ringardisation

"La Forza del destino", de Giuseppe Verdi. Opéra Bastille, [url=http://www.hanesmorgan.com]hollister sale[/url] Paris 12e. Jusqu'au 17 décembre. Tél. : 08-92-89-90-90. De 5 ? à 180 ?. [url=http://www.520gan.info/bbs//viewthread.php?tid=45540&pid=3056084&page=273&extra=page%3D1#pid3056084]giubbotti peuterey Protecting Your Network Marketing Business From The Torpedo O[/url] Sur le Web : .
Dans la veine sobre qu'il avait déjà défendue en 1996 aux Chorégies d' (Violeta Urmana y incarnait d'ailleurs le r?le de la cantinière), le metteur en scène Jean-Claude Auvray oeuvre comme ses prédécesseurs dans le sens de l'histoire, celle du processus de ringardisation scénique qui frappe l'Opéra de Paris depuis le début du mandat de Nicolas Jo?l. Mais les toiles peintes des décors et les lumières latérales sont belles et on passera sur l'appel obligé au Risorgimento - avec le tag "Viva Verdi" [url=http://www.getconversational.com]hollister france[/url] et les tracts patriotes aux couleurs de l' tourbillonnant non sur les têtes des soldats autrichiens comme dans Senso (1954), de Visconti (troisième acte du Trouvère), mais sur les spectateurs.
Dans la fosse, le Verdi de Philippe Jordan en appelle à celui, raffiné, voire précieux, de Dimitri Mitropoulos (c'est d'ailleurs la version de 1869 pour la Scala de [url=http://www.mansmanifesto.com]www.mansmanifesto.com[/url] Milan, avec la fameuse ouverture en fin du premier acte, qu'affectionnait Mitropoulos, qui a [url=http://www.hanesmorgan.com]hollister outlet[/url] été choisie). Les choeurs et les couleurs [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] de l'orchestre sont magnifiques. Mais cet amour et cet art du beau son, porté à sa quintessence, privent parfois le drame de sa pulsion primitive et nous laissent sur notre faim.
Voix engorgée, ligne p?teuse, aigus parfois beuglés comme au sacrifice, Zoran Todorovitch n'a ni la vaillance, ni la tessiture, ni la couleur vocale exigées par ce r?le de ténor héro?que. Même erreur de casting pour la Leonora de Violeta Urmana : la mezzo lituanienne a beau décha?ner son [url=http://www.xahfz.com/bbs/read.php?tid=148315&ds=1]jordan pas cher The Expertise Of Sign Companies[/url] tempérament de tragédienne (et nous qu'elle débuta comme [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] soprano), elle est à la peine dans les aigus, aigres et vibrionnants, et ne possède ni la noblesse de ton ni la réserve de timbre et de dynamique exigée par le chapelet de prières jalonnant son parcours vers la lumière. Dans le [url=http://www.gotprintsigns.com/uggpascher/]bottes ugg pas cher[/url] r?le du justicier, le baryton bulgare Vladimir Stoyanov manque de hargne et de puissance.
, [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] monté en septembre, la série noire continue à l'Opéra Bastille. La défection in extremis du ténor argentin nous a privés lundi 14 novembre du r?le principal d'Alvaro dans la nouvelle production de La Forza del destino, [url=http://www.eracorrect.com]mulberry outlet[/url] de Verdi, oeuvre de la maturité (1862) [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] rarement montée, et qui n'avait d'ailleurs pas été donnée à l'Opéra de Paris depuis trente [url=http://www.ledzlw.com/forum.php?mod=viewthread&tid=7282&extra=]woolrich bologna Making Flash Games In 9weeks[/url] ans. En raison de sa versatilité stylistique et plus encore de ses difficultés vocales.
Les seconds r?les s'en sortent mieux. Notamment l'excellent Fra Melitone de Nicola Alaimo, de la graine de Falstaff, auquel le prédestinent sa verve et sa corpulence. Touchant et sensible, le Père Guardiano du Coréen Kwangchul Youn, mais sans les graves qui rendent le mystère insondable de la foi. Cantinière enjouée mais sans sex-appeal, la Bulgare Nadia Krasteva, Preziosilla de bon aloi.
C'est donc à l'homme de la seconde distribution, le ténor serbe , d' le malheureux [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] métis (né d'un père espagnol et d'une princesse inca) victime de préjugés qui lui interdisent d'épouser la fille du marquis de Calatrava, [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] la belle Leonora. Tous deux parviendront à s', après la mort accidentelle du marquis, avant d'être à nouveau séparés par la "force du destin", elle réfugiée en ermite dans un couvent, lui guerroyant sous un nom d'emprunt au champ de bataille, sans pour autant d'être poursuivis par la vindicte du frère de Leonora, Carlo, décidé à son père et son déshonneur en les tuant l'un et l'autre.

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