hollister france Vent mauvais pour mauvais sang

Lundi 18 mars, à l'aube d'un jour gris et pluvieux, un ange noir de la mort est entré par la porte de l'ambassade des [url=http://www.xqgwh.com/xqxmgk/E_GuestBook.asp]boots ugg[/url] Etats-Unis au . C'est un homme de 40 ans environ, un peu engoncé dans un uniforme militaire. Son existence tra?ne un cortège sanguinolent de plusieurs centaines d'innocentes victimes tombées sous les balles, les coups de marteau ou de machette de sa soldatesque.
Bosco Ntaganda est le produit de ce que l'histoire de la région a connu de pire. Sa vie commence à Kinigi, au Rwanda. En 1973, dit-on. Adolescent, il fuit des violences contre les [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister france[/url] Tutsi et se réfugie au Za?re (actuelle RDC). On le retrouve à [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] 17 ans dans les camps d'entra?nement du Front patriotique rwandais (FPR) en qui, sous la conduite de l'actuel président rwandais Paul Kagamé, mettront fin au génocide antitutsi de 1994. Intégré dans l' rwandaise, il participe ensuite à la première guerre du Congo en 1996. Kigali réduit alors la menace constituée par les forces des anciens génocidaires hutu basées au Za?re. C'est une guerre sale. Très sale. Comcelle, deux ans plus tard, durant laquelle Bosco rejoint les rangs d'une rébellion congolaise. Il n'est alors qu'un fossoyeur anonyme dans la nuée des tueurs assermentés ou autres miliciens de la région.
De l'UPC, Bosco gagne une autre rébellion congolaise, le Congrès national pour la du peuple (CNDP), soutenue par le Rwanda. Autre guerre, violences renouvelées dans les Kivus jusqu'à l'accord [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] de paix avec Kinshasa en 2009 gr?ce auquel il intègre les rangs de l'ée régulière avec le grade de général, sous-commandant militaire pour l'est du Congo.

Ce sont ses crimes au début des années 2000 qui amènent la internationale à s'intéresser de près à lui. A cette époque, le district d'Ituri (nord-est [url=http://www2.gdjyw.com/stxx/wygkcn_GuestBook.asp]hollister[/url] de la RDC) s'enflamme sous les assauts de l'Union des patriotes congolais (UPC) pour laquelle Bosco Ntaganda dirige les opérations. Les deux mandats d'arrêt émis [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] contre lui par la CPI, en 2006 et 2012, se nourrissent de cette époque : massacres ethniques, torture, viols, recrutement massif d'enfants, dont certains n'ont pas plus de 7 ans.
Eligible pour un à La Haye, peu en doutent. La question est de quand et comment il s'y rendra. Citoyen rwandais, il est ressortissant d'un pays qui [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] n'a pas signé le traité de la CPI. Comme les Etats-Unis d'ailleurs. Et la CPI ne dispose pas des moyens de pour l'arrêter. Mais "Terminator" est devenu tellement gênant qu'Américains et Rwandais pourraient par s' et le à la justice internationale. La ne s'en portera que mieux même si l'est de la RDC compte encore quelques personnes taillées dans la même mauvaise veine.
La promotion de ce tueur en série indigne la société civile congolaise et les capitales occidentales. Ce qui ne l'empêche pas de ses basses oeuvres. Le général parade dans Goma, la capitale provinciale où il croise ambassadeurs et représentants de l'ONU. Il porte son impunité comme une médaille, joue au , fréquente les meilleurs restaurants, et se taille à la force de la kalachnikov un royaume minier. "La richesse amassée par le biais de ces activités illégales lui a permis de son et d' la [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] loyauté d'autres autorités militaires, et facilite ses violations continuelles des droits humains", explique HRW.
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Et combien d'autres encore tuées de ses propres mains ? Combien de femmes violées, d'enfants enr?lés de force ? Combien de leur mari, père ou [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] frère torturés ? Ce "serial killer" qui vient sa peau en se rendant aux diplomates américains est , dit "Terminator". L'un des pires criminels de guerre que l'est de la République démocratique du Congo (RDC), qui n'en est pourtant pas avare, a portés ces dix dernières années. Mais ce lundi, à Kigali, marque peut-être la fin de son parcours sanguinaire. Le chien de guerre enragé est devenu proie sur ses terres. Il est aussi recherché par la Cour pénale internationale (CPI), qui attend dorénavant qu'Américains et Rwandais l'expédient vers La Haye afin qu'il soit jugé pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Un moindre mal pour celui que tant de [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] Congolais rêvent d'étriper eux-mêmes.
Jusqu'à ce que Bosco finisse par déranger trop de monde. Début 2012, à Kinshasa, le président Kabila est en quête de respectabilité. Il jure d'arrêter Bosco et de le à La Haye. C'est alors que le "général" déserte pour une énième rébellion congolaise, le M23, qui sème le chaos dans l'Est. Mais le vent mauvais s'est retourné contre lui. Bosco est écarté de la direction d'un mouvement très lié au Rwanda qui finit par se . Il perd la bataille du M23 et court se réfugier au [url=http://www.frbiz.com/products/j-37177487/ipad_cover_cgi_005.html]woolrich bologna Knoxville Ph[/url] Rwanda. C'était il y a quelques jours. Sauf qu'à Kigali, le tueur, un [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler sito ufficiale[/url] temps aux ordres du , n'est plus le bienvenu. Selon un diplomate [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] congolais, "les Etats-Unis ont fait pression sur le Rwanda pour qu'il le livre à l'ambassade". C'est de là qu'il aurait "dit à La Haye. Nous lui faciliterons les choses", a expliqué [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti sneakers[/url] , porte-parole du département d'Etat américain. L'intéressé ne s'est pas encore expliqué sur le sujet. Le peut-il ?
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C'est lui qui conduit l'attaque de la ville stratégique pour l'extraction de l'or de Mongbwalu. "Durant six jours, les troupes de [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] l'UPC ont massacré les civils [800 au moins] sur des critères ethniques, pourchassant ceux qui tentaient de se réfugier dans la forêt, saisissant et tuant d'autres personnes à des barrages routiers. Des témoins ont vu des civils appartenant à l'ethnie Lendu se par des combattants de l'UPC, qui les ont égorgés ou les ont assommés à coups de marteau, en criant : "Nous allons vous exterminer"", rapporte Watch (HRW).

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