hollister france Syrie les Occidentaux indignés

En attendant, la priorité diplomatique se concentre sur la mission d'enquête de l'ONU en Syrie. "Avant de ce que l'on va , il faut déjà ce que l'on a et le prouver", souligne un diplomate fran?ais de haut rang. Une allusion claire aux "preuves" d'armes de destruction massive en brandies par les Etats-Unis pour l'intervention militaire contre Saddam Hussein en 2003. "Si on ne peut pas sur la table du Conseil de sécurité des éléments irréfutables de l'utilisation de gaz toxiques par Bachar Al-Assad, toute action internationale sera considérée comme illégitime. On est dans ce moment-là. Et il fonde tout."

ZONE D' A?RIENNE ET FRAPPES CIBL?ES
Les pays occidentaux privilégient, pour le moment, la carte de l'ONU, [link widoczny dla zalogowanych] faute d'alternative et de volonté de s' davantage dans un conflit aux contours de plus en plus incertains. Le président s'est entretenu par téléphone, jeudi 22 ao?t, avec Ban Ki-moon et a fait part au secrétaire général de l'ONU de "l'émotion suscitée en France par les massacres intervenus en Syrie dans la nuit du 20 au 21 ao?t, et de l'usage probable d'armes chimiques ", selon l'Elysée.
Les modalités d'une telle "réaction" sont connues, insiste-t-on au , tant elles sont débattues?depuis des mois : une accrue à l'opposition syrienne, l'établissement d'une zone d'exclusion aérienne et des frappes ciblées contre le dispositif militaire syrien. "Fabius est intervenu de fa?on forte pour de les lignes, constate une source diplomatique. Avec les Britanniques, il y a une certaine convergence de vue et de volonté, mais il [link widoczny dla zalogowanych] y a clairement un manque d'appétence pour de la [link widoczny dla zalogowanych] part des Américains."
Pour l'instant, les démarches onusiennes ont peu d'impact sur le régime syrien. A l'image de du Conseil de sécurité, mercredi, [link widoczny dla zalogowanych] au cours de laquelle la et la , alliées inébranlables de Bachar Al-Assad, ont bloqué toute avancée. Le Conseil a d? se d'une déclaration au rabais : ni exigence d'un accès immédiat pour les enquêteurs de l'ONU, ni délai sur la remise de leur rapport. "Les Occidentaux surestiment la valeur dissuasive des experts des Nations unies", juge Emile Hokayem, de l'Institut d'études stratégiques (IISS), basé à Londres. "Pour , les armes chimiques ne sont pas seulement un outil de terreur, elles font aussi partie de sa stratégie d'usure : plus le débat sur la véracité de l'usage des gaz toxiques se prolonge, plus il contribue à démobiliser l'élite et l'opinion occidentales", estime le chercheur franco-libanais.
Cette tonalité mesurée du chef de l'Etat fran?ais était en net retrait par rapport aux propos plus tranchants tenus, quelques heures plus t?t, par , au point de la lisibilité de la réaction fran?aise. Le ministre des affaires étrangères a en effet affirmé que si une attaque à l'arme chimique est "avérée", elle "ne peut pas sans réaction de ceux qui croient à la légalité internationale". "La position de la France, a-t-il poursuivi, c'est qu'il faut une réaction, une réaction qui peut la forme d'une réaction de force", tout en excluant l'envoi de troupes au sol.
OUTIL DE TERREUR ET STRAT?GIE D'USURE
"Si les accusations contre le régime de Damas sont prouvées, et on pense qu'elles le seront, on aura franchi un cap dans l'horreur", insiste un diplomate fran?ais. "La question de la crédibilité des Occidentaux?sera alors clairement posée", dit-il alors que le recours aux armes chimiques en Syrie avait été considéré comme une "ligne rouge" par les Etats-Unis et la France il y a un an. S'exprimant, jeudi, depuis Berlin, , [link widoczny dla zalogowanych] le ministre turc des , a été plus direct : "Nous réclamons que la communauté internationale intervienne dès que possible dans cette situation où la ligne rouge a été franchie depuis longtemps", a-t-il insisté.
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"Les pays européens n'ont [link widoczny dla zalogowanych] plus les moyens d' les Etats-Unis à de braquet, comme ont pu le John Major et Jacques Chirac en 1995 en poussant Bill Clinton à en Bosnie pour éviter une débandade occidentale", relève Fran?ois Heisbourg, spécial à la Fondation pour [link widoczny dla zalogowanych] la recherche stratégique.

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Dans l'immédiat, jeudi 22 ao?t, le secrétaire général des Nations unies, , a appelé le gouvernement syrien à les experts de la commission d' de l'ONU sur l'usage présumé d'armes chimiques dans le conflit, présents à Damas depuis dimanche 18 ao?t, à se dans les secteurs où se sont déroulées les attaques. Il a aussi dénoncé, vendredi matin, un "crime contre l'humanité" qui aurait de "graves conséquences", si l'usage d'armes chimiques contre des civils était avéré. Le secrétaire général de l'ONU a également décidé d' dans la capitale syrienne sa haute [link widoczny dla zalogowanych] représentante pour le désarmement, l' Kane.
s'enfonce dans la tragédie, plus les pays occidentaux peinent à élaborer une stratégie pour [link widoczny dla zalogowanych] répondre à un conflit qui a déjà fait plus de 100 [link widoczny dla zalogowanych] 000 morts depuis le début du soulèvement contre le régime de Bachar Al-Assad en mars 2011. L'émotion internationale suscitée par l'usage présumé d'armes chimiques par l' syrienne dans la banlieue de Damas, mercredi 21 ao?t, qui aurait fait plus de 1 300 victimes selon l'opposition, marque une escalade dans la guerre civile qui ravage la Syrie et ébranle ses voisins.
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