qlklege041
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hollister Brésil Le casse-tête éc |
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S?o Paulo (Brésil),
[url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] envoyé spécial.
L'héritage que laisse le président Cardoso va être extrêmement lourd à gérer pour Lula et le Parti des travailleurs (PT). La politique suivie par le président sortant pendant près d'une décennie s'est traduite par une restructuration néolibérale de l'économie brésilienne : privatisations, ouverture des frontières, dérégulation et investissements spéculatifs des grandes entreprises. Les effets ont été désastreux sur le plan social, renfor?ant la structure profondément inégalitaire de la société brésilienne.
· son arrivée, le nouveau président et son équipe, f?t-elle transitoire jusqu'à la prise de fonction de Lula le 1er janvier 2003, disposent d'une marge de manouvre très étroite pour remplir ses engagements électoraux dans le domaine de l'emploi (création de 10 millions d'emplois) et de la réduction de la pauvreté. Et ce, dans un contexte international morose, de spéculation qui a fait dégringoler la devise nationale, le real, dès l'entame du scrutin présidentiel. Pour répondre aux fortes attentes des Brésiliens, le PT devrait pratiquer une politique de redistribution des richesses, puisque la clé du problème se situe à ce niveau. On estime que 1 % de la population détient 53 % environ des richesses du pays. La question des inégalités est donc vitale. Elle nécessiterait pour être combattue une incitation aux entreprises pour augmenter les salaires, un financement de programmes sociaux, la réforme agraire, et celle même de l'imp?t. Mais comment Lula pourra-t-il honorer ses promesses alors que la dette publique n'a cessé d'augmenter depuis 1994 ? En huit ans, elle est passée de 28 % du PIB (produit intérieur brut) à 62 %, [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] soit plus de 200 millions de dollars. Lula et le PT, qui autrefois militaient pour un moratoire, ont déclaré publiquement qu'ils n'imiteraient pas [url=http://www.re-tek.co.uk/abercrombie.html]abercrombie and fitch[/url] l'exemple argentin et qu'ils respecteraient les engagements du président sortant, Fernando Henrique [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] Cardoso, que ce soit le paiement de la dette ou les contraintes imposées par le FMI (Fonds monétaire international). Le PT devra donc céder aux exigences imposées par l'institution financière, c'est-à-dire poursuivre une politique dite " rigoureuse et saine ". Il n'aura pas le choix puisque le Brésil s'y est déjà engagé en échange d'un prêt de 30 milliards de dollars sur [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] quinze mois accordé en septembre dernier. Le budget 2003, lui, a déjà été ficelé. La première année du mandat de Lula s'annonce [url=http://www.getconversational.com]hollister france[/url] donc des plus délicates.
" Au début ce sera difficile, car l'héritage que laisse le président Cardoso est pervers ", a admis récemment Aloizio Mercadante, député PT et possible ministre des Finances. Les perspectives de croissance, autour de 1,5 % cette année, n'incitent pas non plus à l'optimisme et risque de compromettre le projet de relance économique du PT. Le grand défi de la nouvelle équipe para?t être celui-ci : parvenir à remplir l'objectif programmé de création de millions d'emplois dans un cadre budgétaire imposé.
Cinquante millions de pauvres
Un cri d'alarme poussé par l'économiste Reynaldo Gon?alves qui appelle à des ruptures radicales : " La classe moyenne étouffe et les pauvres sont à la limite du supportable. Le risque de chaos est grand. " Les chiffres sont terrifiants. La masse des salaires qui représentait 33 % du PIB en 1993 a chuté à 25 % en 2002, ce qui bloque l'économie en raison de la réduction du pouvoir d'achat (qui a baissé de 35 % à 40 % ces cinq dernières années), motif aussi pour lequel le PT préconise une relance du secteur productif. Officiellement, le taux de ch?mage a cr? de 23 % entre 1997 et 2002. L'augmentation continue des inégalités sociales est telle que le Brésil, considéré comme " géant économique ", ne se situe qu'au 62e rang en termes de développement humain, derrière l'Ouzbékistan ou les Philippines. Ces inégalités sont aussi régionales et raciales, [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] la pauvreté touchant les Noirs plus que les Blancs.
La rigueur budgétaire imposée par les bailleurs de fonds internationaux, la dérégulation du marché de l'emploi ont fait basculer des millions de Brésiliens dans la précarité. La vague de restructurations industrielles, la politique [url=http://www.mansmanifesto.com]www.mansmanifesto.com[/url] du gouvernement d'alléger les charges sociales pour les patrons, et d'augmenter la flexibilité du travail ont fait exploser le secteur informel de l'économie, le sous-emploi et le ch?mage. On estime qu'aujourd'hui la moitié de la population [url=http://www.rivaluta.it/css/moncler.html]moncler sito ufficiale[/url] active brésilienne est employée par le secteur formel. Le restant n'est pas protégé par le droit du travail. Signe de ce très net infléchissement de la pauvreté sous l'ère Cardoso, 54 millions de Brésiliens touchent moins de 100 reals par mois (environ 25 euros), près de la moitié [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] d'entre eux (22 millions), considérés comme " indigents ", n'ont mensuellement qu'un tiers du salaire minimum fixé à 200 reals. Le problème posé est donc de mettre en ouvre une politique sociale de grande ampleur pour lutter contre les inégalités. Mais celle-ci est-elle possible avec le strict respect des dépenses publiques ? L'économiste " pétiste " César Benjamin ne le croit pas tant que les systèmes de pouvoirs détenus par " les élites " ne seront pas remis en question car, dit-il, " en conservant le contr?le de la terre, des richesses, de l'information et de la culture, elles conserveront la capacité de gérer, de commander la vie sociale et d'anéantir la cohérence de toute politique alternative ". Alors jusqu'où aller trop loin dans un projet de développement clair capable de changer la structure des inégalités ?
L'impatience des sans-terre
Le Mouvement des sans-terre (MST), proche du PT, est un des moteurs de la mobilisation sociale au Brésil. Et tout laisse à penser qu'il restera vigilant sur la question de la réforme agraire, question sensible puisqu'elle touche à la réduction [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]giubbotti peuterey[/url] des inégalités. Quelques données suffisent à donner un aper?u des injustices : 1 % de grands propriétaires terriens possèdent 44 % des terres ; 53 % des agriculteurs se partagent la surface agricole totale ; 12 millions de paysans sont sans terre. La redistribution des terres a été limitée par leur ampleur sous Cardoso (inférieure à celle opérée par la dictature militaire) et en tout cas n'a en rien modifié les structures de répartition de la propriété foncière. Le gouvernement sortant a même durci sa politique vis-à-vis du MST, actif dans l'ensemble du pays, tentant de criminaliser les occupations " illégales " de terres. La brutalité de la répression des conflits agraires s'est soldée par des dizaines de morts, et les politiques sociales censées y mettre fin ont été [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] loin de répondre aux attentes de ces parias de la société brésilienne. " Avec le PT au pouvoir, le MST continuera à faire pression en faveur du progrès ", dit-on au siège du Mouvement, à S?o Paulo. Le PT a craint tout au long de sa campagne électorale les effets négatifs des actions de plus en plus spectaculaires des sans-terre, et a évité la confusion de son image avec celle du MST. Le soutien inconditionnel aux sans-terre semble révolu.
Bernard Duraud
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