barbour Poutine, lhomme de la glasnostalgie

D'où cette "en contre", le gigantesque programme de réarmement entrepris par M. Poutine et son obsession à dénigrer tout ce qui est occidental, et d'abord américain. Au bout de cette spirale passéiste, il y a cette situation qui, en Syrie, rappelle effectivement les guerres par procuration du temps de la guerre froide : d'un c?té, un régime soutenu par Moscou et ses alliés locaux ; [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour[/url] de l'autre, une rébellion armée en sous-main par les Etats-Unis et leurs alliés. Pas de quoi : la nostalgie est mauvaise conseillère.
Un pays, un seul et unique, était en mesure de sur le [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie[/url] cours des [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] événements à Damas : la Russie. Depuis le début des années 1970, Moscou est l'alliée de la Syrie, pour ne pas le parrain d'un Etat arabe qui fut l'un des piliers du bloc soviétique au . Le Kremlin et le clan Al-Assad sont restés proches. La équipe et entra?ne l' syrienne. Avec le port de Tartous, sur la c?te syrienne, la marine russe dispose de son unique base en Méditerranée. La Al-Assad, comme celle de son père Hafez, est le prototype même de ces Etats qu'on apprécie au Kremlin : la?que, policier, dictatorial, passé du socialisme au capitalisme népotique.
qu'il est un homme du passé. Il trouverait moyen de pour deux ou trois ans en Sibérie. Pourtant, le président russe gouverne bel et bien l'oeil [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] rivé sur le rétroviseur. On ne l'accusera pas ici de pécher par sentimentalisme. C'est pire. L'ancien [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister france[/url] du KGB, les secrets soviétiques, est atteint de nostalgie chronique. Le Larousse parle d'un "état de dépérissement et de langueur causé " par "le regret obsédant" de quelque chose qui n'est plus – et qui, en l'espèce, porte un nom : l'URSS.
Mais M. Poutine, en proie à une crise d'adolescence prolongée, n'imagine un r?le qu'en s'opposant. Le président exploite d'abord le [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]boots ugg pas cher[/url] niet russe – son droit de veto – au Conseil de sécurité de l'ONU, vieux réflexe soviétique. Sa force, c'est sa capacité de nuisance. Il n'existe que dans l'opposition frontale à l'Occident, en Syrie comme sur le iranien. Même si, dans un cas comme dans l'autre, cela est contraire aux intérêts de la Russie à long terme.
Mais le Kremlin s'est refusé à la moindre pression sur le régime. Au contraire, dispensant sans limite son assistance financière et militaire, la Russie a confirmé Bachar Al-Assad dans la conviction qu'il pouvait la rébellion dans le sang. "Poutine était le mieux placé pour une médiation" : les Occidentaux l'ont sollicité en vain, poursuit Marie Mendras. [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] Le président russe s'y est refusé. Pourquoi ?
Cela ne dit pas l'essentiel. Car en contribuant à l'impasse syrienne, Moscou prend des risques : celui d'une impopularité grandissante dans le monde arabo-musulman ; celui de l'Iran évoluer de l'intérieur ; plus que plausible, enfin, le risque d'une partition de la Syrie en cantons ethno-religieux, qui serait un échec pour la Russie. Sauf improbable victoire militaire totale du régime de Damas, le Kremlin ne sortira pas gagnant de cette tragédie.
Au tout début d'une révolte des plus pacifiques, Vladimir Poutine aurait pu Bachar Al-Assad à négocier avec l'opposition. Quand l'affrontement est [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] devenu de plus en plus [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] sanglant, le Kremlin aurait pu le président syrien au départ ; puis, quand il était encore temps, un gouvernement de transition – il ne manque pas de généraux syriens suffisamment proches de Moscou pour les premiers r?les.
Le Monde.fr [url=http://220.178.213.183:1000/E_GuestBook.asp]nike air j[/url] a le plaisir de vous la lecture de cet article habituellement réservé aux abonnés du Monde.fr.Profitez de tous les articles réservés du Monde.fr [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]ugg pas cher[/url] en vous
Plus exactement, Vladimir Poutine, cou de taureau, oeil bleu délavé, se languit "du duopole" américano-soviétique, dit , chercheur au CNRS et au CERI Po. Il ne se remet pas de la disparition de l'URSS. Il pleure la fin de la guerre froide. Il voudrait au bon temps du monde bipolaire. Son comportement dans la crise de la trahit une impuissance pathologique [url=http://www.mansmanifesto.fr/category/doudoune-moncler-homme/]doudoune moncler homme[/url] à le monde d'aujourd'hui. Face à l'affaire syrienne, le cas Poutine ne relève pas de la science , mais plut?t de la psychanalyse.
On avance une série d'arguments. Sans autre point d'appui au Proche-Orient, la Russie tient à l'alliance forgée avec le duo -Syrie, tandem que la chute de Bachar Al-Assad menacerait. Elle abhorre l'idée d'un changement de régime provoqué par une révolte soutenue de l'extérieur. Elle ne voit dans les "printemps arabes" qu'une source de chaos. Elle juge que les interventions ées occidentales au Proche-Orient sont au mieux na?ves et [url=http://s-pack-system.co.jp/cgi-def/admin/C-002/cgi/visit/main.pl?PAGE_NUM=1]barbour uk Football la Fran[/url] contre-productives, au pire la manifestation d'une politique néo-impérialiste. Enfin, aux yeux du Kremlin, le régime syrien, ses alliés iraniens et [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler sito ufficiale[/url] du Hezbollah libanais forment un rempart contre l'expansion d'un islamisme [url=http://myranks.com/profile.php?user=putia53y&v=comments]La résistance des insectes ravageurs saccro t face aux plantes OGM[/url] sunnite militant qui menace les régions caucasiennes de la Fédération de Russie.
"Les pieds gelés dans le passé, Poutine est incapable de un projet stratégique, une vision d' pour son pays", explique Marie Mendras. A une époque où la puissance s'évaluait en nombre d'ogives nucléaires – et non, comme aujourd'hui, en points de produit intérieur brut –, l'URSS comptait parce qu'elle faisait peur. Dans le Financial Times, le réalisateur russe Andrei Nekrassov écrit : "Les raisons de la Russie en Syrie ne relèvent pas toutes de la ." Elles tiennent à cette nostalgie de la grandeur soviétique, dit-il, que certains veulent à tout prix, quitte à "la à l'aune de notre capacité retrouvée à peur".
"La capacité de peur"

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